Retour La Beat Generation

By Adelard Dore

Published on Mar 31, 2014

Gay

Retour א la Beat Generation 3

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Une fin d'aprטs-midi grise א Manhattan

Finalement, on a passי l'avant-midi א la Collection Frick situיe Fifth Ave et 71th St. Bertrand nous a donnי un cours magistral devant les �uvres. Certains visiteurs, qui sans doute comprenaient un peu, ou trטs bien, le franחais, nous suivaient avec attention et intיrךt.

Ils semblaient envieux de notre chance de connaמtre un tel homme, que dis-je un tel savant et, le pensaient-ils ou pas, quelqu'un qui f�t si beau en mךme temps. J'ai peut-ךtre dיjא יcrit que Bertrand ressemblait א Montgomery Cliff, mais il ressemblait davantage encore, ce qui n'יtait presque pas une coןncidence, א Jack Kיrouac lui-mךme mais avant que l'alcool et la drogue ne lui fassent perdre justement sa forme et sa beautי. Comme Kיrouac, enfin selon ce que Ginsberg nous a dit de l'יcrivain, Bertrand יtait une bךte de sexe non seulement parce qu'il ne pensait qu'א cela, comme plusieurs en tout cas, mais parce qu'il dיgageait une incroyable יnergie sexuelle et il laissait traמner derriטre lui une odeur de sexe qui vous transportait. Deux minutes aprטs l'avoir rencontrי, s'il ne parvenait pas trטs vite, par son immense savoir, א vous amener א ne s'intיresser qu'א cet aspect lא de sa personne, vous ne pensiez alors qu'א le voir tout nu et א plonger votre tךte dans sa braguette.

C'יtait aussi le cas de Kיrouac nous a racontי Ginsberg et mךme Burroughs nous en parle ainsi. J'imagine que cela devait ךtre le lot des femmes d'ךtre instantanיment sיduites, mais aussi celui d'un trטs grand nombre d'hommes qui ne l'avouטrent jamais. Des photos que j'ai vues de Kיrouac א 20 ans me font vraiment penser א Bertrand. Les deux יtaient des ךtres auxquels il יtait difficile de rיsister. L'יcrivain est mort en 1969 et Bertrand est peut-ךtre encore vivant, je n'en sais rien, mais il doit ךtre trטs גgי maintenant.

Alors, quels qu'aient יtי les intיrךts littיraires et intellectuels de Claude, je suis s�r qu'une bonne part de son admiration pour son prof יtait due au dיsir inavouי de vivre un jour une expיrience intime avec lui. On aurait dit qu'il (Claude) avait voulu faire ce voyage pour emmagasiner des images excitantes afin de les revivre en solitaire chez lui dans le silence et la sיcuritי de sa chambre. Les plans de Bertrand et ma prיsence ont bousillי ce projet imprיcis pour le remplacer par du concret, du vיcu, du vrai sexe. Au fond de lui-mךme, il devait en ךtre ravi mais il devait nיanmoins composer avec plusieurs rיvיlations en mךme temps.

Il ne pouvait plus diffיrer de reconnaמtre ses dיsirs homosexuels dirigיs vers Bertrand d'abord et ensuite vers moi. Cette rיvיlation devait sans doute ךtre accompagnיe d'une forte remise en question de lui-mךme, de la vie future qu'il avait imaginיe et de ses rapports avec autrui qui ne seraient plus jamais tout א fait les mךmes. Il devait aussi s'ajuster א la dיcouverte d'un lieu magique (New York) que, jusqu'א prיsent, il ne connaissait que par les livres et les films. Il devait encore intיgrer, le plus rapidement possible, toutes les informations culturelles (Kיrouac, la Beat Generation, Ginsberg, Burroughs...) empreintes d'homosexualitי, et les entourer comme une sorte d'יcrin littיraire donnant du sens et du merveilleux א nos propres activitיs sexuelles. Claude et moi vivions ce voyage un peu comme une sorte d'initiation «pratique» aux bonzes de la Beat Generation, d'imitation esthיtique de leur maniטre de vivre. Un seul de ces ingrיdients יtait suffisant pour bouleverser la vie de quelqu'un; les cinq rיunis en mךme temps, et j'en oublie sans doute plusieurs, devaient s�rement transformer l'estomac de Claude en une marmite de sorciטre oש devaient bouillir tout ensemble des grenouilles, des lיzards et des roses.

J'ai bien averti Bertrand qu'il fallait ךtre trטs gentil avec Claude et lui faire vivre ce week-end comme une initiation certes, mais une initiation douce et merveilleuse toute imprיgnיe de l'univers des artistes, des יcrivains, de la recherche du plaisir esthיtique qui passait beaucoup par les sens. Autrement, je craignais que le retour א Montrיal ne f�t davantage un dיchirement qu'un renouveau. S'il pouvait percevoir notre week-end comme un beau voyage dans le temps et dans l'espace de quelques poטtes et יcrivains, toute la dimension sexuelle de notre week-end lui paraמtrait alors comme une expיrience directe, א vif, de la vie d'artiste et elle nourrirait ainsi gentiment et paisiblement sa propre rיflexion et sa propre יvolution.

S'il n'y voyait qu'une partouse que Bertrand et moi avions organisיe pour le sיduire ou se servir de lui א nos propres fins, il risquait de perdre tout le rיel bיnיfice que ce voyage pouvait lui procurer et, au lieu d'utiliser les souvenirs de nos moments intimes comme des assises pour grandir, il pourrait s'en servir pour se mיpriser, se dיmolir et aigrir sa personnalitי qui n'en n'avait vraiment pas besoin. Bertrand partageait mon point de vue, mais il me trouvait trטs prיoccupי par le bien-ךtre et le bonheur de Claude. Il me taquinait mךme sur mes projets futurs avec lui.

Aprטs la visite א la Frick Collection, nous sommes allיs dיjeuner dans une brasserie prטs de Fulton Market et l'aprטs-midi fut consacrי א des promenades dans les rues de Brooklyn oש avaient rיsidיs certains יcrivains. Claude יtait enchantי de cette dיcouverte et de l'inaltיrable source d'informations que reprיsentait Bertrand. On a prit un premier apיritif א Greenwich Village oש de nombreux יcrivains avaient vיcu et oש d'autres continuaient encore d'y vivre. Pour le second apיritif, Bertrand nous a suggיrי un bar de Harlem.

Tout prטs de l'Apollo Theater sur la 125ט Rue, haut-lieu du jazz oש ont יtי lancיes quelques grandes vedettes internationales de cette musique et trטs frיquentי par Kיrouac lui-mךme, Bertrand s'יloigna de nous א quelques reprises pour aller parler א des inconnus. Aprטs trois ou quatre de ces escapades, il est revenu triomphant pour nous avouer qu'il avait trouvי une bonne quantitי d'herbe pour la soirיe et la nuit א venir. ְ Greenwich auparavant, il יtait entrי sans nous, qui l'attendions devant la porte, dans une boutique de sexe dont il יtait ressorti en fourrant un petit paquet dans son sac. Nous n'osions pas poser de questions, moi par dיlicatesse, Claude par peur de la rיponse peut-ךtre.

Apparemment satisfait de ses trouvailles א demie mystיrieuses, Bertrand nous suggיra d'acheter plutפt ce qu'il fallait pour le deuxiטme apיro et de le prendre א l'hפtel. On a donc achetי quelques amuse-gueules dans une יpicerie de Harlem et quelques biטres avant de rentrer vers 20 heures. Notre chambre יtait organisיe comme une mini suite; il y avait dans un coin, formant une sorte d'alcפve, un canapי deux places et en face deux fauteuils sיparיs du canapי par une petite table א cafי.

On prיpara les apיritifs et on disposa les amuse-gueules sur la table. Un certain silence, pour ne pas dire un silence certain, rיgnait dans la chambre. Chacun se demandait ce qui allait suivre. Nos conversations de la journיe, les beaux jeunes hommes qu'on avait croisיs dans la rue, les images mentales fortes de nos rיcents contacts sexuels, l'environnement tout neuf qu'יtait Manhattan pour Claude et presque neuf pour moi et Bertrand, tout cela agissait sur notre libido. J'ai appris bien des annיes plus tard, et je ne pouvais pas le savoir plus tפt parce que ces connaissances lא n'existaient pas א la fin des annיes '60, que les neuro-modulateurs qui servent א l'adaptation א un environnement nouveau sont les mךmes qui suscitent l'excitation sexuelle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on tombe en amour plus facilement en voyage que chez soi et pourquoi on a plus souvent envie de faire l'amour א l'יtranger que chez soi, sauf bien s�r, mutatis mutandis, si l'on vit un amour tout neuf.

Donc, excitיs tous les trois sans en connaמtre la vיritable raison, silencieux depuis quelques minutes, on regardait un peu partout pour יviter le regard de l'autre. Bertrand, assis seul sur le canapי, nous gratifia d'un large sourire, l'un de ceux qui le rendaient irrיsistible avec sa gueule א la Montgomery Cliff. Il nous regarda chacun dans les yeux et son regard descendit jusqu'א nos braguettes. Ensuite, par un geste quasi thיגtral, comme pour souligner le dיbut d'un show, et show il y aura, il sortit de sa poche de pantalon un petit sac de marijuana qu'il s'יtait procurי chez l'un des inconnus qu'il avait abordי א Harlem au cours de l'aprטs-midi. Il roula deux joints silencieusement, alluma le premier, se servit d'abord et nous le passa ensuite en disant : « Comme חa, vous allez connaמtre mes pensיes ». Puis, il a souri avec l'air complice de quelqu'un qui va rיussir son coup.

Il attendit que l'effet de l'herbe se fasse sentir. Il nous regarda encore dans les yeux et ensuite la braguette, mais cette fois avec un regard un peu brouillי par la drogue et il marmonna alors, un peu entre les dents comme s'il יtait gךnי ou mal א l'aise, quelque chose qui ressemblait א ceci : « Je ne sais pas pour vous, les gars, mais moi la promenade dans New York, avec vous deux א mes cפtיs, le beau monde qu'on a croisי dans les rues, l'odeur de la ville et du mיtro, nos conversations souvent יrotiques sur les יcrivains de la Beat Generation, les apיros, tout חa m'a fait bander et j'ai une envie folle de me masturber...avec vous bien s�r! »

Et il ajouta : « cela finirait bien l'aprטs-midi, non? On pourrait aller dמner plus tard... Le joint va nous enlever le surplus de gךne. J'aurais envie qu'on se donne un bon show. J'ai d'ailleurs achetי quelques gadgets pour qu'on s'amuse. » Il sortit alors de son sac dיposי prטs de son fauteuil, les achats qu'il avait faits dans Greenwich : une petite bouteille de «poppers» (א vrai dire, א l'יpoque c'יtaient plutפt des tubes d'amyl), deux vibrateurs, trois godes et un tube de lubrifiant.

Je crois que Claude et moi avons rougi; Claude par timiditי rיelle et s�rement par crainte devant la proposition et l'יtalage des gadgets qu'il n'avait sans doute jamais utilisיs, et moi parce que Claude rougissait et que j'יtais mal א l'aise pour lui.

Avec ses deux mains, tout en gardant ses yeux sur nous, Bertrand se saisit le sexe et nous montra qu'il יtait dיjא bandי en moulant sa queue dans son froc. Cette image seule יtait suffisante pour provoquer une rיaction de ma part. J'ai fait la mךme chose que lui et, en me retournant lיgטrement de cפtי, j'ai montrי le rיsultat א Claude assis sur le fauteuil prטs du mien. Lentement, Bertrand enleva ses chaussures et en sniffa l'intיrieur. Quand il les dיposa par terre, je les ai rיcupיrיs et je les ai sniffיs en montrant א Claude que j'apprיciais fortement l'odeur des pieds de Bertrand. Claude semblait sidיrי. Faut dire que la scטne que nous commencions א lui offrir, jointe א l'effet de l'herbe qu'il avait fumיe, devait le transporter dans un univers semblable א celui des Kיrouac, Cassidy, Ginsberg et autres de la gיnיration Beat sous l'effet, dans leur cas, de la benzיdrine ou de la morphine.

Pendant que je sniffais ses chaussures, Bernard avait dיfait sa ceinture, descendu sa fermeture-יclair et rabattu les pans sur chaque cפtי de sorte qu'on voyait clairement sa queue toute bandיe bien contrainte dans son slip blanc, enfin, qui avait dיjא יtי blanc. Il se caressait en fixant la braguette de Claude. Celui-ci demeurait impavide.

Pour accיlיrer l'entrיe en scטne de Claude, j'ai imitי Bertrand en le dיpassant, si je puis dire. J'ai enlevי mon jeans complטtement, j'ai retirי mes chaussettes que j'ai distribuי l'une א Bertrand et l'autre א Claude. Puis, j'ai poursuivi le strip-tease en retirant pull, chemise et t-shirt, ne conservant que mon slip qui exhibait une queue qui voulait sortir de lא au plus vite.

Du coin de l'�il, j'ai vu que Claude tirait quelques sniffיes de mes chaussettes et ne semblait pas en dיdaigner l'odeur. J'ai mךme vu sa main se tendre vers sa braguette aprטs seulement quelques sniffיes. Le party יtait commencי. Bertrand et moi יtions en face l'un de l'autre puisqu'il occupait le canapי en face des deux fauteuils oש Claude et moi יtions assis. On a יcartי les jambes et lentement en se regardant dans les yeux, le c�ur battant sous l'effet de l'herbe, on a descendu nos slips. On יtait tout nus tous les deux. On a enroulי nos queues au bout de nos poignets et on a entrepris une bonne branlette.

Claude, impressionnי par la scטne et repu de ma chaussette, a baissי sa fermeture-יclair trטs lentement. Bertrand et moi avons dirigי nos regards vers lui et je lui ai dit, en bon langage quיbיcois : « Allez Claude, crosse-toi avec nous! On va bien s'amuser. Montre-moi encore ta belle queue! Je veux la revoir. Ce matin, c'est dיjא loin. »

Rassurי et encouragי par mes propos, Claude s'est levי et il a fini de se dיshabiller complטtement. Qu'il יtait beau tout nu...vךtu aussi d'ailleurs! Quand son pantalon marron fut dיposי par terre et que son slip l'eut rejoint, je me suis penchי pour ramasser les deux et sniffer l'intיrieur des deux. Claude, abasourdi, ne croyait pas vraiment ce qu'il voyait. Bertrand, habituי א partager nos fantaisies, souriait devant l'יtonnement de Claude.

Pour ne pas le laisser trop longtemps dans le mystטre, je lui ai dit entre deux bonnes sniffיes : « C'est super excitant de sentir ton cul et ta queue dans le pantalon et le slip que tu as portיs toute la journיe; c'est ton odeur, celle de ton sexe qui se cache lא-dedans. Tu ne m'as pas semblי dיdaignי ma chaussette non plus tout א l'heure, hein? » En lui tendant mon slip et celui de Bertrand, j'ai ajoutי : « Sens-nous aussi, sniff notre intimitי, tu vas comprendre. On partage tout en frטres! »

J'avais pris une douche le matin, comme Claude d'ailleurs, et nous avions changי de sous-vךtement. Bertrand en avait pris une aussi car je crois que חa le gךnait de commencer une autre journיe avec nous sans se doucher. Notre geste a יtי incitatif. Mais il avait remis le mךme slip, celui qu'il portait depuis combien de jours? Mystטre et odeurs garanties! Claude ayant d'abord sniffי le mien commenחait א y prendre un rיel plaisir quand il a attrapי celui de Bertrand. Lא, sa tךte a fait un certain recul. « Celui de notre prof, c'est du costaud, ai-je dit pour dיtendre la situation, il faut ךtre un grand connaisseur. C'est comme un grand fromage! » Bertrand a ri et Claude aussi finalement qui a repris ses sniffיes mais plus discrטtement.

« Mais pour moi, le cul de Bertrand, c'est du trיsor! » ai-je dit en lui faisant signe de se mettre א genoux sur le canapי pour nous le montrer. J'ai pris une bonne rasade d'amyl, j'ai יcartי ses fesses et j'ai plongי ma face dans sa craque. Claude avait tout un spectacle, pour un dיbutant. Il me voyait et m'entendait sniffer le cul de Bertrand. Le show l'excitait beaucoup parce qu'il augmenta le rythme de sa branlette, les yeux grand ouverts comme s'il voulait s'en servir pour nous aspirer, histoire d'immortaliser cet instant.

Rassasiי, temporairement seulement, des humeurs lourdes, opaques, riches en יpices faisandיes du cul de Bertrand, j'יtais super attirי par ce que je trouverais sur celui de Claude. Mon lיchage de la veille lui ayant tellement plu, je me suis senti autorisי א aller chercher mon bonheur lא oש je croyais que je le trouverais.

J'ai donc abandonnי le cul de Bertrand pour prendre la direction de celui de Claude. Je lui ai lentement relevי les jambes...il rיsistait pour la forme, je crois. Puis, ayant devant les yeux son beau petit trou brun entourי d'un halo mauve, je me suis approchי pour le sentir et le lיcher. Claude fit un geste pour me retenir en disant : « J'ai eu chaud aujourd'hui Alex. Faudrait que je prenne une douche d'abord! » _ « Non, pas du tout! C'est comme חa que je te veux avec ton odeur naturelle. Ce matin, חa go�tait le gel de douche. Je veux que חa sente et que חa go�te ton cul! Attends! Tu vas voir! Toi aussi tu vas dיlirer que je te bouffe le cul avec ta sueur de la journיe! » En disant cela, j'ai attrapי le tube d'amyl. J'en ai fait prendre deux sniffיes א Claude et j'ai en pris dans les deux narines. Puis, je me suis lancי sur son cul א pleine gueule. J'יtais au bord de jouir tellement cela sentait bon. Claude aussi hurlait et rabattait la tךte א gauche et א droite. Bertrand criait : « C'est tellement beau de vous voir! Il ne faut plus que je me touche sinon je vais jouir » Et il יmettait des : Aaaaaaaaaaaaah!

Quand j'ai vu que Claude allait jouir comme la veille, je me suis retirי, j'ai pris un gode, le plus mince cependant, que j'ai enduis de lubrifiant et, aprטs avoir mis une bonne quantitי de lubrifiant dans le cul de Claude, j'ai poussי lentement le gode lא oש je savais qu'il dיcouvrirait un nouveau bonheur. Il a rיsistי en poussant ma main et en me disant qu'il n'יtait pas encore prךt pour ce genre de choses. « On est prךt quand on le dיcide Claude et des moments favorables comme aujourd'hui ne se reproduiront pas souvent. Les dיcouvertes de ce voyage seront d'autant plus fantastiques qu'on n'y aura pas rיsistי. » Ayant regardי dans la direction de Bertrand en lui faisant signe d'utiliser lui aussi un gode, j'ai ajoutי : « Pour t'accompagner, Bertrand va s'amuser avec un gode lui aussi. Allez! Bertrand, on se dיfonce avec Claude! »

Bertrand a choisi un gode plus gros bien s�r, l'habitude le commandait peut-ךtre, et l'ayant bien enrobי de lubrifiant, il releva les jambes dans la direction de Claude pour lui donner un vrai show et il introduisit le gode lentement jusqu'au fond de son cul pendant que Claude expיrimentait une sensation semblable sous la poussיe de ma main.

J'allais trטs lentement avec Claude, prenant tout le temps nיcessaire d'accoutumer son cul א un objet יtranger. Je ne voulais surtout pas que l'expיrience ne lui pl�t pas. Aprטs quelques grimaces et bien soutenu par mes paroles encourageantes et provocatrices, Claude a commencי א s'abandonner et א apprיcier. Il m'a dit tout א coup : « C'est fantastique Alex! Je n'ai jamais vיcu une telle sensation. » C'יtait la nouveautי bien s�r qui parlait ainsi, mais aussi l'effet de l'herbe, du spectacle aussi de Bertrand qui se pיnיtrait avec son gode, le cul grand ouvert devant lui, l'odeur de cul, de pieds, d'amyl (poppers) et d'herbe qui flottait dans la chambre et, je veux bien le croire, les mouvements professionnels de ma main.

Quand j'ai senti, encore une fois qu'il allait jouir et Bertrand aussi, je leur ai demandי de ralentir un peu et de m'attendre. J'ai guidי la main de Claude vers son gode pour qu'il continue par lui-mךme א se donner du plaisir. J'ai attrapי le dernier qui restait sur la table, de grosseur moyenne יgalement comme celui du prof. J'ai tournי mon fauteuil de maniטre א ce que chacun me voit mais pour que j'aie aussi une vue parfaite de chacun. J'ai introduit le gode, rejoignant ainsi la compagnie des auto-fuckers. On formait un team superbe. Nos figures exprimaient cette sensation ambivalente des grands moments d'excitations qui sont א la fois souffrance et grand plaisir. Mes sens de la vue et de l'odorat יtaient encore une fois dans une rare harmonie, comme dans mon enfance. C'יtait le bonheur!

Les jambes bien יcartיes, l'arriטre des genoux appuyי sur les bras du fauteuil en ce qui concernait Claude et moi, et les talons bien posיs sur le siטge du canapי pour Bernard, on se passait du poppers tout en se malaxant avec les godes. Nous avons rapidement attrapי nos queues avec notre main libre et la masturbation nous vite a menיs א la jouissance. Claude d'abord, suivi de Bertrand et suivi par moi qui avait commencי א jouer en dernier. Complטtement יcrasיs dans nos fauteuils et canapי rיciproques, on s'est remis lentement tout en continuant de jouir de toutes les odeurs qui envahissaient la piטce auxquelles s'ajoutait maintenant celle d'une bonne quantitי de sperme frais et chaud.

Difficilement, car l'espace יtait restreint, mais en riant beaucoup, on est allי ensuite tous les trois sous la douche. Ensuite, on a lavי nos godes, bien rangי l'herbe et nos jouets dans un endroit peu יvident advenant la visite d'une femme de chambre et on s'est prיparי pour aller dמner. ֹtrangement, Bertrand a mis des vךtements et mךme un sous-vךtement frais. Claude a changי de chemise et remis ses pantalons marron. Je lui en savais grי parce qu'ils me rappelaient l'odeur de son cul א chaque fois qu'il me prיcיdait dans la rue et que j'avais le plaisir de contempler la forme allongיe de ses belles fesses et que je songeais א sa craque qui n'יtait plus maintenant seulement un rךve.

Aprטs dמner dans un resto allemand d'Union Square, on est retournי se balader dans Greenwich. Cette fois, c'est Claude et moi qui avons invitי Bertrand א prendre un verre mais c'est lui qui nous a suggיrי l'endroit. C'יtait un endroit trטs sympa situי Greenwich Avenue et qui s'appelait, je crois, Uncle Charly's? C'יtait un bar majoritairement gay mais il y avait aussi des filles et des couples rיguliers. On a bu un verre ou deux avant de rentrer א l'hפtel car il se faisait dיjא tard et l'herbe nous avait donnי une forte envie de dormir. Cette nuit lא fut tranquille, silencieuse, reposante.

ְ suivre : Un Jacking Club א Harlem

Alexandre

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