Eric Erica

By rf.oohay@eppilihp.ris

Published on Jul 5, 2009

Transgender

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Eric, 18 ans depuis trois semaines, bon c?ur mais incurable rъveur et incorrigible romantique, ne faisait rien de sa vie. Rien de rien, incapable de se fixer ou de fixer son attention, archi larguщ au lycщe, non pas stupide mais jamais prщsent, toujours rщfugiщ dans son monde imaginaire. Eric щtait diffщrent. Cette diffщrence, son pшre, ancien officier reconvertit dans l'industrie et sa mшre, une catholique bigote, tous deux issus d'une stricte bourgeoisie conservatrice, ne l'admettaient pas et ne l'admettraient jamais.

Son pшre - р l'instinctа? ? avait aussi senti chez son fils une autre diffщrenceа: Eric, adolescent pas encore totalement figщ dans ses choix sexuels, ne regardait pas toujours seulement du cotes des filles. Ce лаreprocheа╗ щtait formellement injuste, Eric n'щtait plus vierge et c'щtait bien une jeune fille qui, l'щtщ prщcшdent sur les deux heures du matin d'une soirщe de fin d'annщe, avait ouvert р Eric la porte des plaisir charnels partagщs. Mais l'ancien officier avait senti autre chose chez son fils. Et il avait raisonа: Mъme s'il n'щtait jamais encore passщ р l'acte, Eric rъvait aussi d'щtreintes romantiques avec des garчons, acteurs ou artistes offrant р son esprit matiшre р des fantasmes nocturnes quasi quotidiens.

Cette homosexualitщ latente chez son fils щtait pour un homme comme lui proprement impensable, impossible, dщshonorante. Il aurait tuщ son propre enfant s'il en avait eu une preuve formelle. Cette horreur en lui, couplщe р un щniшme bulletin scolaire catastrophique, fut la goutte qui fit dщborder le vase familial. Une engueulade mщmorable, un mot de trop en rщponse de la part d'Eric, et l'adolescent, dщsormais majeur comme venaient de lui rappeler ses deux parents, s'щtait retrouvщ sur le trottoir avec un sac de sport contenant quelques affaires. Tout le reste, ses parents l'avaient passщ par la fenъtre devant ses yeux. Il щtait dщsormais maudit chez eux. Et Eric, mъme rъveur, savait que son pшre щtait mortellement sщrieux dans ses menaces si jamais il tentait un jour de revenir р la maison.

Plus de famille, plus de toit, pas de fric. La merde totale. Eric tourna dans la ville toute la journщe, ne mangea pas et trouva р dormir un peu р mъme le bщton dans un parking. A l'aube du lendemain matin, reparti р marcher droit devant lui, il se rappela le chantier du nouveau mщga centre commercial sur le chemin du lycщe et le panneau лаRecherche man?uvres de chantier ? CDD ? Embauche sur le siteа╗ clouщ sur la porte du bungalow р l'entrщe du terrain. Arrivщ lр et trouvant la porte ouverte, il passa la tъte. Un vieil africain la barbe blanche en tenue de chantier lui demandaа:

лаQu'est ce que tu cherches toiа?а╗

лаDu travail. Tout de suite si possible...а╗

лаQu'est ce que tu sais faire sur un chantierа?

лаRien, mais?а╗

Le vieux le coupaа: лаRestes la, je vais voir si c'est possible?а╗

Et le vieux sortit sans qu'Eric ne perчoive la lueur qui venait de s'allumer dans les yeux du vieux black. Eric, frъle adolescent, au corps fin et mince mais peu musclщ, la frange sur les yeux, n'avait pas le profil du travailleur de force. Il n'aurait pas du ъtre lр et, sans le savoir, un piшge vicieux se refermait sur lui?

Le vieux revint. Miracleа! C'щtait d'accord. Il pouvait commencer tout de suite. On pouvait mъme le loger temporairement au foyer des ouvriers le soir aprшs le travail. On lui donna un casque, des gants et chaussures de sщcuritщ et il fut affectщ aux mouvements des щlщments d'щchafaudages.

Rapidement bien sur l'adolescent s'щpuisa. Il dut s'arrъter р rщpщtition pour souffler un peu et s'asseoir. Tous ses muscles lui faisaient mal. Jamais il ne remarqua toutefois l'observation vigilante, dont il щtait р distance l'objet de la part du mъme vieux du bungalow, ni le signe que celui-ci fit р un jeune et grand ouvrier noir pour venir р lui, ni enfin les ordres que le vieux lui donna en indiquant Eric.

Epuisщ, Eric ne remarqua rien du tout. Ni qu'il щtait apparemment le seul blanc au milieu d'ouvriers et de contremaюtres tous africains, ni que personne ne semblait se soucier de sa faible efficacitщ. En tous cas, aucun reproche ne lui fut fait. Il eut seulement la bonne surprise de voir un gars, р peu prшs de son age mais plus grand et fort, et venu dit-il rapporter une planche, s'arrъter pour lui parler un peu. Trшs amical et bientЇt mъme il commenчa р l'aider р charrier planches et piliers? Ils engagшrent la conversation et Eric eut le sentiment de se faire un ami de N'Djili, dont la beautщ, faite d'un corps puissant et svelte, des gestes souples et d'un visage harmonieux, triangulaire avec des pommettes marquщes, fascina rapidement le jeune adolescent perdu.

La journщe passa ainsi et, р la sirшne marquant la fin de journщe, N'Djili amena Eric aux douches avant le dщpart vers le foyer. Il choisit l'une des cabines et y poussa Eric avec lui. Assez spacieuse mais vide avec seulement des crochets pour les vъtements un peu р l'щcart des jets. La porte verrouillщe, N'Djili se dщshabilla intщgralement et Eric admira intщrieurement ce corps parfait, р la musculature puissante et harmonieuse sous une peau sombre et magnifique. Eric n'en pouvait plus et c'est N'Djili qui le dщshabilla et le poussa sous les jets d'eau chaude. N'Djili encore qui entreprit de le frictionner de gel douche, massant avec science ses muscles endoloris.

La chaleur de l'eau, le bien-ъtre du massage, l'intimitщ pour la premiшre fois avec un corps masculin aussi beau que dans ses rъves nocturnes, firent sur Eric un effet puissant et il eut rapidement une belle щrection.

N'Djili sembla trouver cela tout р fait naturel et il commenчa р masturber doucement le membre d'Eric, lui massant alternativement la nuque et les seins de son autre main libre. Les deux corps se frottaient de plus en plus intimement et Eric, timidement, s'essaya р rendre les caresses savantes par lesquelles N'Djili enflammait ses sens.

Si Eric avait eu encore un peu de luciditщ, il se serait s√rement щtonnщ du regard fixe et lointain de N'Djili pendant que celui-ci dщployait un art consommщ р exciter l'adolescent europщen. Pas un baiser non plus. Mais lovщ contre ce corps puissant qui le dominait d'une tъte, le nez dans le torse musclщ de celui qui le protщgeait depuis le matin, Eric s'abandonnait complшtement р la fiшvre de l'instant, dщsormais chauffщ р blanc et les testicules lourds d'un dщsir juvщnile.

A son tour en щrection, N'Djili fit allonger Eric sur le dos sur le sol, lui щcarta les cuisses et commenчa р lui masser dщlicatement l'anus avec une noix de gel douche. Un doigt, puis un deuxiшme, dщlicatement, prirent place dans son conduit anal.

лаTu veuxа?а╗ demanda le black.

ла?а╗ Eric ne sut que dire, pris entre la peur de l'inconnu et son dщsir dщsormais br√lant.

N'Djili prit cela pour une acceptation, retira ses doigts et commenчa р appuyer la tъte de son sexe circoncis sur l'anneau brun de l'anus vierge. La pщnщtration fut lente. Une poussщe impщrieuse mais trшs progressive, accommodante pour Eric, qui, sur le dos et les genoux ramenщs sur les щpaules, s'offrait comme une femme р ce magnifique щtalon noir.

D'Njili gardait la tъte haute. Il regardait droit devant lui, au loin, pendant que les sphincters d'Eric s'ouvraient et lui laissaient l'accшs des entrailles de l'adolescent. Eric ne remarqua pas cette absence de son amantа: il mangeait des yeux le corps superbe et chaud auquel il s'abandonnait dщsormais complшtement, vivant enfin dans sa chair quelque chose de bien au delр de ses plus beaux rъves nocturnes.

Plus il sentait ce barreau de chair noire щlargir son anus, plus le pouls d'Eric s'accщlщrait. Apparemment infatigable, le pieu de chair allait et venait maintenant et chaque enfoncement ouvrait Eric un peu plus. Ouvrait physiquement son cul certes mais aussi ouvrait son esprit a cette щvidenceа: il voulait ъtre pour toujours la femelle de cet щtalon d'щbшne...

Sous l'effort, la sueur perlait sur le torse puissant de N'Djili et tombait en gouttes sur Eric. Puis il sentit le corps musclщ qui l'envahissait se tщtaniser en un bloc durci enfoncщ en lui au maximum. Le sperme chaud qui frappa ses intestins fut comme une br√lure bienfaisante et il laissa son amant injecter son flot de sperme au plus profond de lui.

La vue des muscles puissants de N'Djili jouant sous le satin de la peau noire pendant qu'il se faisait dщfoncer, la sensation rъche des poils pubiens venant frotter contre son intimitщ р chaque enfoncement, la chaleur du foutre р l'intщrieur de lui, р l'intщrieur de sa лаchatteа╗, tout cela emporta instantanщment la jouissance d'Eric. Son anus fut pris de spasmes forts, massant la queue enfouie en lui, et il cracha р son tour son sperme en longs jets щpais qui retombшrent sur son ventre et jusque sur sa poitrine.

Eric щtait au ciel'

Toujours sans un mot, N'Djili se retira et, du cul ouvert d'Eric, un trop-plein de sperme commenчa р s'щcouler en un gras filet blanchтtre. Le black s'avanчa et prщsenta son mandrin de chair encore semi-rigide devant la bouche d'Eric.

лаNettoies-moiа! Suces et que ce soit propreа!а╗

Eric ouvrit la bouche et, encore emportщ par l'exaltation et malgrщ l'щcoeurement d'avoir р avaler les traces ses propres excrщments, il lщcha et suчa jusqu'р la satisfaction de son amant. Sans relever le ton devenu dur et impщrieux de la voix de son nouvel лаamiа╗?

Eric suivit N'Djili dans la camionnette qui ramenait les ouvriers vers le foyer. Loin, hors de ville, les champs, un passage р droite aprшs un bois, encore quelques kilomшtres d'un mauvais chemin de terre et voici le foyer. Eric fut surpris en ne voyant devant lui qu'un groupe d'une douzaine de bungalows dans une clairiшre et des fils de fer pour sщcher le linge aprшs les lessives. Lui, il avait envisagщ cela un peu comme une sorte de rщsidence universitaire? Alors que lр, Eric ne pouvait mъme pas dire o∙ il se trouvait? Mais il щtait si fatiguщ qu'il ne discuta rien et suivit son лаhommeа╗ dans l'une des baraques. N'Djili lui indiqua le matelas o∙ ils allaient dormir ensemble, et ce verbe au pluriel et ce лаensembleа╗ suffisaient au bonheur de l'adolescent ce soir lр.

La nuit, Eric la passa dans les bras de son лаhommeа╗ dans sa chaleur, nu contre lui. Bien. Heureux. Il щtait apparu en lui le besoin d'appartenir р son amant, d'ъtre sa лаchoseа╗, d'ъtre au service de cette masculinitщ triomphante et de tout lui sacrifier. Si il avait su?

Au matin N'Djili, rщveillщ, lui demanda une fellation, puis une fois bien en щrection lui ditа:

лаMets-toi р quatre pattes, щcartes bien les fesses et donnes moi ta лаchatteа╗а!а╗

La pщnщtration fut brutale, douloureuse car cette fois non prщparщe, mais Eric passa outre, emportщ dans son rъve de soumission fщminine. Le massage interne de sa prostate par le pieu noir, qui le dщfonчait de nouveau, lui procura une agrщable excitation et, si il ne parvient pas р jouir, il fut heureux. N'Djili ne lui fit pas de cadeau, s'enfonчant р fond en lui des les premiers moments et maintenant cette cadence tout le long. La лаmachine N'Djiliа╗ s'acharna longtemps sur lui, l'assouplissant, le fouillant au plus profond, avant de cracher sa semence dans ses intestins. Pas de prщservatif entre eux, tout comme la premiшre fois, et lр aussi il fallut qu'Eric nettoie son amant avec sa boucle une fois la saillie fine. Mais qu'importe. Il le faisait pour son лаhommeа╗. Il щtait heureux d'ъtre la лаfemelleа╗ d'un aussi bel щtalon et Eric savait d'instinct qu'il lui fallait tout accepter pour espщrer le garder pour lui, pour lui plaire et l'exciter toujours et se l'attacher comme protecteur.

c'est exactement ce type de sentiment que le marabout, qui gardait l'entrщe du chantier, avait voulu voir se dщvelopper dans l'esprit de ce jeune blanc en dщroute, dont il avait vu passer la tъte dans la porte du bungalow d'embauche hier matin. Venu de loin, trшs fin connaisseur des hommes, il avait compris immщdiatement le parti р tirer de ce cadeau du ciel. Pour l'attraper, pour le piщger, il avait donnщ l'ordre р N'Djili de faire le nщcessaire. De se sacrifier en fait. Un bon musulman, ce N'Djili, chez qui l'obщissance aux ordres du marabout s'impose malgrщ son dщgo√t pour les homosexuels, conformщment aux bonnes rшgles de l'Islam.

Il le fallait pour le bien ъtre de cette communautщ d'une trentaine de Maliens, vivant si loin dщsormais de Bamako au fond de ce pays si froid. Sans femme depuis des annщes. Sans papiers et donc obliges de vivre р l'щcart, sans contact, avec au ventre la peur de l'arrestation et de l'expulsion. Victimes du racisme. Travaillant pour des salaires de misшre et dont la plus grande partie partait de plus vers les familles du pays natal. Le marabout savait qu'il fallait un moyen, un canal, ou pourrait s'щchapper le feu de cette frustration sociale et sexuelle qui menaчait sa petite communautщ. Eric щtait la solutionа: ce jeune blanc serait, par sa bouche et son cul, ce canal'

Quatre ans qu'il щtait au foyer.

Eric avait compris dшs lendemain de son arrivщe ici qu'il avait щtщ piщgща: quand on lui a pris ses papiers et son tщlщphone portable, quand il s'est vu enfermщ pendant la journщe dans une des barques du camp sous la garde des ouvriers de repos (plus jamais de travail au chantier pour lui, le premier jour avait щtщ une mascarade), et enfin quand N'Djili lui a fait comprendre sans douceur que sa bouche devait aussi s'ouvrir sur les queues de certains des autres ouvriers. Et avaler leur semence grasse et salщe. Puis quelques jours, plus tard sur celles de tous les autres ouvriers, le vieux marabout compris. Puis quelques semaines plus tard, c'est sa лаchatteа╗ qu'Eric a fini par mettre р la disposition de tous.

Cependant il щtait heureux. Tout avait щtщ fait pour enflammer son fantasme de soumission fщminine р ces hommes qui le dominaient physiquement. Il portait dщsormais en permanence et uniquement string noir, nuisette et talons hauts et on s'adressait р lui exclusivement au fщminin (лаEricaа╗ лаSuces plus profond ma chщrieа!а╗ лаTu es bonne?а╗ лаTu es belle Erica. Laisses toi doigter la chatteа╗, etc?). Une vieille africaine щtait venue au camp lui tatouer le contour des yeux et les sourcils. Un peu grossier peut ъtre, mais fщminin et indщlщbile en tous cas. On lui avait tressщ les cheveux en nattes, des nattes ramenщes en un court chignon au dessus de sa tъte. Deux larges boucles d'oreille dorщes et du rouge р lшvres complщtaient l'illusion.

Le marabout le лаchargeaitа╗ aussi. Il connaissait les produits traditionnels. Il s'en servait sans mesure sur Eric, dont en quelques mois la personnalitщ s'щtait un peu effacщe. L'idщe qu'il щtait lр pour servir, pour s'offrir, que c'щtait lр son but et sa rщcompense dans la vie lui avait щtщ imposщe. Une sorte de lavage cerveau d'autant plus facile qu'il dormait peu toutes les nuits. Et pour cause? Les produits traditionnels servaient aussi р entretenir son envie sexuelle. Et plus Erica щtait лаchaudeа╗, plus les hommes щtaient contents. Aussi le marabout ne se gъnait pas beaucoup sur les doses.

Le marabout lui faisait enfin prendre des hormones fщminines. Mщdecine occidentale cette fois. Massivement. Sa voix щtait devenue plus aigue, ses fesses plus rondes, ses hanches plus larges et ses seins, bien que toujours trop modestes au go√t des hommes, avaient notablement grossi. Et ils щtaient devenus furieusement sensibles des extrщmitщs. Ainsi sa position favorite щtait la лаlevretteа╗ quand son amant utilisait ses mains libres pour tirer sur les bouts maintenant trшs allongщs de ses seins. Erica jouissait alors littщralement sur commande et dans la seconde, comme avec un interrupteur. Malheureusement cela n'arrivait pas tout le temps, car les africains prщfщraient la prendre par devant, лар la missionnaireа╗, une position qui renforчait leur illusion de faire l'amour р une femme.

Erica щtait heureuse. Elle avait tous les jours des orgasmes inouяs, seule femelle р la disposition de tant de queues, de tant de boules si pleines. Son anus, dщsormais plus que souple, recevait sans peine tous les hommages. Apres chaque dюner, elle щtait mise au service pour la nuit entiшre de l'un des hommes du foyer, un homme par nuit, jour aprшs jour, jusqu'р que chacun ait eu son tour. Et la sщrie recommenчait. Sans cesse. Comme ils ne disposaient d'elle qu'une fois par mois environ, les africains se prщparaient longuement р cette nuit particuliшre et Erica devait recevoir chaque fois des assauts gonflщs par quatre semaines de frustration et d'anticipation. Erica se donnait р chacun. Elle щtait leur femelle, sans honte ni sans besoin de plus de contrainte, presque fiшre dщsormais en fait. Et chaque soir elle prenait par la main l'amant qu'on avait prщvu pour elle et elle l'amenait dans le bungalow, qui avait rщservщ en permanence pour son service, offrant ainsi de l'intimitщ aux deux amants nocturnes.

Tous les mois elle retrouvait N'Djili, le plus beau de tous, qui la prenait en rъvant aux belles et fiшres femmes d'щbшne laissщes au pays, alors qu'Erica sans rancune, mais transportщe de bonheur offrait tout et s'offrait comme jamais pour faire jouir son amant.

Le ramadan щtait l'exception р cette rotation mensuelle des amants. Pendant ce mois particulier, du coucher au lever du soleil, Erica щtait offerte р tous. L'orgie durait toute la nuit. Bouche et cul. No limit. La premiшre nuit de son premier ramadan, Eric s'щtait rщvoltщ, mais seul face a tous, il avait щtщ submergщ, pris de force et pliщ р leur volontщ. L'Erica d'aujourd'hui subissait sans un mot l'orgie et le gangbang de ces nuits de fъte, prenant son plaisir quand il venait.

Il y avait d'autres gangbangsа: Le marabout avait convaincu les autres qu'Erica pouvait leur rapporter beaucoup d'argent en щtant mise р disposition des hommes en manque dans d'autres foyers d'africains. Ils ne payaient pas beaucoup certes, mais le nombre de passes compensait cela en partie. Les autres avaient accepte le jour ou une sщcheresse sщvшre au pays avait conduit a un appel de fond auprшs de la communautщ щmigrщe en France. Louer Erica щtait apparu comme un moyen raisonnable de trouver des fonds. On ne pouvait pas le faire trop souvent car il fallait rester discret et aussi parce cela perturbait le cycle mensuel, d'autant plus qu'Erica devenait лаinutilisableа╗ pendant une ou deux journщes aprшs de telles лаsortiesа╗. On avait nщanmoins pu trouver une sorte d'accord durable avec un groupe de Ghanщens et Erica leur щtait amenщe tous les deux mois environ. Ils ne lui faisaient pas de cadeau ceux lр, de vrais salauds en fait, et plus d'une fois elle leur avait щtщ rendue l'anus en sang. La seule concession qu'ils avaient acceptщe, c'est d'utiliser des prщservatifs, au moins pour son cul. Pour la bouche?

Erica n'avait plus de place dans la sociщtщ. Dщfigurщe, fщminisщe, prostituщe, personne n'aurait jamais plus voulu d'elle. Le savait-elleа? Cette inquiщtude ne traversait jamais son cerveau.

Le marabout avait eu des projets pour elle, mais le manque d'argent l'avait obligщ р y renoncer. Des vrais et bons seins de femelle d'abord. Et puis la castration avec ablation de la queue pour щliminer dans l'amour ce fтcheux rappel de son щtat masculin. Avec peut ъtre mъme un vagin, pour pouvoir la prendre р trois hommes р la fois. Mais tout cela щtait beaucoup trop cher pour le budget de sa petite communautщ. Il n'avait par contre pas renoncщ р lui faire injecter un jour du siliconeа: les seins, les pommettes et de bonnes lшvres de suceuse. Il avait dщsormais accumulщ presque assez d'argent pour le silicone. Encore quelques soirщes de prъt d'Erica р ces pourceaux de Ghanщens et le compte serait bon?

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