Bons baisers d'Alabama 5
Un film dans le film
De nouveau enfoncés dans les coussins et les matelas moelleux, Antoine, Charles et moi reprîmes le fil de notre conversation-entrevue.
« Tout en filant le parfait bonheur avec Charly, j'étais préoccupé pour lui. Je me demandais s'il ne passait pas à côté de belles expériences en restant aux côtés d'un homme qui, tout en étant jeune et beau ( Antoine me fit un clin d'il en disant cela), était tout de même son père et avait 18 ans de plus.
J'ai donc suggéré à Charly de sortir, de voir d'autres personnes et, malgré la souffrance que cela représentait pour moi, d'essayer de faire d'autres rencontres avec des garçons de son âge. Il refusa catégoriquement mon offre. Après quelques discussions, il accepta qu'on sorte à l'occasion ensemble, qu'on ramène à la maison un homme qui nous plaisait à tous les deux et qu'on tente de vivre une expérience à trois.
Nous fîmes quelques essais. Nous allâmes à la Maison de l'Absinthe, célèbre pour les pirates qui y tenaient leurs quartiers au début du XIXè siècle et parce que s'y retrouvaient parfois des gars qui se vantaient d'avoir tous les vices et des goûts exotiques en matière de sexualité. On y fit deux ou trois rencontres mais on ne se décidait pas à ramener personne à la maison. On est allé finalement au Goodfriends Rue Dauphine et au Phoenix, rue des Champs-Élysées. L'atmosphère y était plus saine et les gens plus sûres. On eut effectivement trois aventures avec des gars ramenés de ces bars. On se foutait à poil dans mon petit boudoir, on sortait notre panoplie de la petite armoire et on s'amusait ferme. Charles et moi, on était complices dans les jeux mais on donnait aussi à notre invité un bon show car ils venaient surtout parce qu'ils étaient excités à l'idée de baiser avec un père et son fils.
Au Goodfriends, on discutait parfois avec des gars et on s'en fit presque de bons copains : just talk, no sex (juste parler, pas de sexe). L'un de ceux-là, Ernest était gérant et demi-propriétaire du Health Club de la Rue Baronne. Quand il nous parla de son cinquantième anniversaire et du dixième anniversaire du Club, il nous lança un défit; celui de nous produire, un seul soir et juste une fois, non pas sur la scène des spectacles payants (celle où j'avais vu le show d'esclaves) mais dans la salle publique où se rassemblaient les exhibitionnistes et les voyeurs.
Pour lui faire plaisir, mais aussi par défi, on accepta. On a préparé notre numéro, on l'a répété avec plaisir et c'est ce soir-là que vous nous avez vus et connus. Si vous étiez venus un autre soir, vous ne seriez pas ici, car nous ne pensons pas y retourner jamais. Ce fut excitant et agréable, mais notre intimité, et je dirais même notre « amour », est plus important. Car ces quelques expériences nous ont montré qu'on s'aimait et j'ai compris, mais il vous le dira lui-même que Charly était heureux avec moi et que je n'avais pas à le pousser vers quelqu'un d'autre. On partagera bien une rencontre fortuite si elle nous plaît à tous les deux, mais on ne cherchera plus à en faire de nouvelles. »
Charles acquiesça aux propos d'Antoine. Ils se rapprochèrent tous les deux sur les coussins et, devant moi, commencèrent à se caresser les cuisses. Ils entraient la main dans leur short. C'était excitant, tout autant qu'au Health Club et même plus. Là on ne sentait pas le « pratiqué ». Antoine ouvrit la petite armoire, sortit un peu de mari, roula un petit joint et le passa. Il m'a suffi de deux coups pour me sentir tout drôle et perdre mes inhibitions. Antoine sortit quelques instants et revint avec deux slips sales pris sur le tas de linge « senti » en entrant. L'un était celui de son fils, l'autre était l'un des siens. Il me les tendit en me disant : « Tiens, amuse-toi un peu! Sniffe un peu l'intérieur, tu vas comprendre ce qu'on a vécu et ce qu'on t'a raconté. » Presque sans hésitation, j'ai pris les deux slips, je les ai retournés et j'ai sniffé à fond. C'était merveilleux! J'avais devant moi les deux beautés qui les avaient portés et j'anticipais qu'ils ne me laisseraient pas sentir cela seulement car ils semblaient avoir d'autres projets pour moi. Je me retrouvais être justement «une rencontre fortuite».
« Je vois que ça te plaît, me dit Antoine, car il y a une vraie grosse bosse dans ton jeans ». Et il se mit à rire. « Tu sais, ajouta-t-il, au Club, les miroirs nous renvoyaient aussi l'image des gars qui se masturbaient durant notre show. Toi, assis dans la première rangée, tu semblais t'amuser fort. Tu te masturbais comme un pro qui fait son premier show. Charly et moi, on en a parlé au retour et on se disait qu'en échange de notre entrevue, tu pourrais peut-être nous faire un petit show toi aussi. Tu sais, on est exhibitionnistes mais on est très voyeurs aussi. Ça nous branche de voir un mec à poil qui se branle devant nous et, seulement devant nous, c'est encore mieux. On a quelques bons vidéos de gars qui se branlent. On en a même de nous deux. J'ai filmé Charly en train de se branler et il m'a filmé faisant la même chose. On a fait comme si l'autre n'était pas là. C'est très bandant! Tu veux les voir? »
Comment refuser cela? C'était ultra tentant et effectivement j'avais toute une bosse dans mon jeans. « Mais j'y mets une condition, dit Antoine, tu te branles en regardant nos vidéos et je te filme. T'as pas d'inquiétude à avoir, on ne publiera pas ça. C'est pour notre coffre à souvenirs. Alors tu peux te laisser aller et nous donner un bon show. D'ailleurs Charly va sûrement t'accompagner, n'est-ce pas Charly? »
Charles avait déjà enlevé ses vêtements; il ne gardait plus que son slip boxer. Il s'était appuyé sur des coussins à côté de l'écran vidéo, donc directement en face de moi. Décidément, il ne voulait rien manquer. Antoine alla chercher la caméra et s'installa dans un coin de la pièce de manière à me faire face mais de façon à pouvoir aussi saisir Charles au besoin. Lui aussi enleva tout et garda son slip blanc qui avait quelques petites taches jaunes séchées et d'autres un peu plus «croustillantes» qui côtoyaient les jaunes. Il était déjà très bandé et sa grosse queue sortait sur le côté de son slip.
Il me recommanda de me mettre à poil complètement. Un peu gêné, mais super excité par le petit joint de mari, j'ai tout enlevé et je me suis installé aussi sur des coussins face à l'écran, donc face à Charly qui avait gardé son boxer. « Tu devrais enlever ton boxer, dis-je à Charly? » « Non, me répondit-il, pas tout de suite, c'est toi qui donne le show. Et il amorça la vidéo.
La première vidéo était justement celle de Charly. Il arrivait de l'école avec son cartable qu'il déposait par terre. Il prenait un jus de fruit dans le frigo et un biscuit dans l'armoire et allait vers sa chambre. Il se déshabillait mais gardait son boxer et ses baskets qu'il portait sans chaussettes. « Oh!lala! Que ça doit sentir fort là-dedans », dis-je assez haut pour être entendu. « À qui le dis-tu, ajouta Charles, d'ailleurs tu vas bien voir! Attends! » Mais Antoine ajouta également un mot : « C'est très bon que tu fasses des commentaires, Alex, c'est plus cochon ».
Charles, dans la vidéo, allait ensuite à la salle de toilette. On le voyait sortir sa bite pour pisser, puis il se ravisait. Il enlevait son boxer, mais gardait ses baskets, et entrait sous la douche. Jusque là, je me masturbais lentement en regardant le film, les jambes écartées pour laisser un bonne vue à Charles et à la caméra d'Antoine. Mais quand je vis Charly (toujours dans le film) ajuster sa queue en direction de sa bouche et se pencher pour attraper ce qui allait en sortir, mes mouvements s'accélérèrent. Il pointa sa bite vers sa figure et un puissant jet d'urine jaillit vers sa poitrine, sa figure et il en attrapa quelques gorgées avec sa bouche ouverte. Il arrêta subitement d'uriner comme s'il se ravisait ou voulait se placer autrement. Il se coucha dans le fond de la douche, leva ses jambes en l'air, toujours avec ses baskets dans les pieds, dirigea le jet, ouvrit la bouche et se remit à pisser, cette fois, il buvait presque tout et ne perdait presque rien.
Rassasié par son auguste liqueur, il retournait dans sa chambre sans ne rien essuyer. Il s'asseyait par terre, enlevait ses baskets et en sniffait l'intérieur. Au moment même où la forte odeur devait pénétrer dans ses narines, sa queue donna un bon coup et se dressa solidement vers le plafond. Il enfonça sa queue dans un de ses baskets et se masturba en même temps faisant comme si sa queue pénétrait un vagin ou un cul. Il se coucha sur son basket et continua de le pénétrer.
On voyait les mouvements de ses fesses et ses couilles par derrière qui venaient cogner contre le talon du basket. Au moment même où, dans le film, il retirait son basket pour le sniffer de nouveau, dans le petit boudoir, dans notre réalité, il avançait ses pieds et les déposait sur ma cuisse. L'odeur de ses pieds montait jusqu'à mes narines. C'était très excitant, à la fois virtuel et réel. Il se coucha sur le dos (toujours dans le film) lança ses jambes derrière sa tête et ramena lentement sa queue dans sa bouche pour se sucer. Juste avant de parvenir à la bouffer, il en sniffa le contour tout plein de l'odeur de ses baskets à laquelle s'ajoutait celle de son gland. « Ahhhh! C'est super cochon, dis-je, il va goûter à ses pieds en même temps qu'à sa queue. Quand il m'a entendu dire cela, Charly s'est laissé glisser sur les reins. Il a placé un coussin derrière son cou et, se plaçant de profil, par rapport au poste que j'occupais, il a pris dans la réalité la même position que dans le film, après avoir retiré son boxer bien entendu. « C'est pas vrai, dis-je, tu vas pas te sucer devant moi en même temps. Je ne pourrai pas tenir longtemps, je vais venir. C'est trop bon! ». Antoine arrêta le tournage, se précipita vers sa petite armoire et en sortit des menottes. Il plaça mes mains derrière mon dos et les menotta. « Il ne faut pas que tu jouisses avant la fin de mon film. On va donc devoir t'attacher un peu pour que tu regardes sans te toucher même si ce serait chouette de te voir te branler tout le long du film. »
Tout en se suçant, Charly se passait un doigt dans le cul comme dans le film. Et entre les courtes sessions de suçage, il venait sentir son doigt. Je criais : « Détachez-moi! Faut que je jouisse! Je vais exploser, c'est trop bon! » Antoine fit un signe à Charly qui cessa de se sucer et vint me faire sentir ses doigts en riant. Il mit aussi sa queue dans ma bouche pendant une ou deux minutes et me il fit sucer aussi ses orteils. Il se plaça ensuite entre mes jambes grande ouvertes, la tête dans la direction de la télé appuyée sur le sol et le cul en l'air dans ma direction. En regardant droit devant moi, je le voyais se sucer sur l'écran et juste devant moi, à 40 cm, j'avais son cul dans les yeux. « Ahhhh! Vous êtes cochons les gars, criai-je, ce n'est pas possible! » Je disais cela pendant que ma queue donnait des coups pour tenter d'en finir avec son excitation.
Finalement, dans le film, Charly explosa et des giclées de sperme se retrouvèrent dans sa bouche et sur sa figure. Mais il sembla ne pas avaler ce qui était dans sa bouche. Il le retint effectivement et, se redressant, il cracha une bonne gueulée de sperme dans l'un de ses baskets puants.
On le vit ensuite se rendre à la douche et on assista au grand lavage de son corps, la caméra ne nous épargnant aucune partie de son beau corps de jeune homme. Pendant cette scène, même si elle était très érotique et qu'il se lavait avec attention et sensualité, Antoine me détacha et je pus continuer à me masturber lentement. Dans le film toujours, Charles retourna dans sa chambre, s'habilla de vêtements propres et sortit de la maison.
Antoine changea la cassette dans le lecteur vidéo. Charles vint prendre sa place derrière la caméra et c'est Antoine qui vint s'asseoir devant moi sur les coussins. J'ai compris alors que la vedette de chaque film se donnait aussi en spectacle dans la réalité du petit boudoir. J'étais au septième ciel. Surtout qu'Antoine, très bel homme dans la trentaine m'excitait encore plus que Charles.
Le film débuta semblablement au précédent. Antoine arrivait de travailler dans ses salopettes de travail. Il se dirigeait lui aussi vers le frigo mais prenait une bière au lieu d'un jus de fruit. En sortant de la cuisine vers le hall, il se dirigea directement vers le tas de vêtements sales, remarqua les baskets de Charles que ce dernier avait placés sur le dessus bien à la vue. On comprenait alors que ce film était comme la suite logique du précédent. En sortant de la maison après sa douche, Charles avait délibérément placés sur le tas de linge ses baskets puants contenant les giclées de sperme qu'il avait crachées dedans pour qu'Antoine les trouve en arrivant et ainsi, déclencher chez son père le même désir de se branler que le fils avait ressenti plus tôt.
Rien qu'à songer à ce qui allait sans doute arriver, ma queue donnait des coups pour que je reprenne ma branlette avec sérieux. Antoine me regarda avec autorité et menaça de me menotter à nouveau si je me branlais trop fort. J'avais mal dans le bas-ventre.
J'ai tenté de me concentrer sur le film. J'y voyais Antoine prendre dans sa main le basket de Charles qui contenait sa semence et le sniffer pour s'assurer qu'il ne se trompait pas. Puis, il y plongea la figure et l'on vit remonter lentement sa langue puis sortir du basket avec un long filament de foutre. Au même moment, Antoine me tendait effectivement un basket de Charles. Bien sûr, ce n'était plus celui du film en ce sens qu'il ne contenait plus son sperme, mais il me dit qu'il avait porté ce basket toute la journée sans chaussettes. Effectivement, j'avais remarqué cela en entrant, et aussi parce que l'odeur de ses pieds, quand il les avait déposés sur mes cuisses, était exceptionnellement piquante, acide et même un peu étouffante. Il me recommanda d'en sniffer le contenu pour me brancher sur les sensations du personnage du film.
Sentir les baskets de Charles en même temps qu'Antoine dans le film, c'était effectivement très excitant.
Mais revenons au scénario du film!...Antoine se retirait dans son boudoir, la pièce même où nous étions tous installés maintenant. Il mettait une autre vidéo... d'une autre branlette de Charles assis sur le cabinet de toilette. Puis il s'enfonçait confortablement dans les coussins du boudoir.
Tout en continuant de sniffer et lécher l'intérieur des baskets de son fils, Antoine se caressait le sexe au-travers sa salopette de travail. On voyait gonfler son machin et il était un acteur impeccable car à aucun moment on n'eut l'impression que Charles était en train de le filmer. Il semblait tout à fait seul dans le boudoir comme si une main inconnue et invisible tenait la caméra. Savoir que Charles était témoin direct, comme caméraman, du plaisir « solitaire » de son père qui sniffait ses baskets, cela ajoutait encore à mon excitation. « Comment avez-vous fait les gars pour faire ça? J'aurais craqué » dis-je.
« C'est justement parce qu'on a fait l'effort de résister qu'on a désormais ces petits trésors pour nos branlettes quand l'un des deux arrive du travail ou de l'école plus tôt, ou quand l'occupation de l'un empêche l'autre de passer la soirée à la maison et de pouvoir s'amuser ensemble », me répondit Antoine.
En me disant ces derniers mots, Antoine enleva son slip blanc taché de jaune et de blanc et me révéla sa puissante érection. Il empoigna son manche de la main et commença à se branler tout en me regardant tantôt directement dans les yeux, tantôt directement la queue.
Mais revenons encore au film que regardait Antoine dans la vidéo. On le voyait ouvrir la bouche de désir et sortir la langue en regardant Charles écarter les jambes sur le cabinet de toilette, se masser les couilles avec la main gauche, les soupeser en faisant gentiment le tour de sa poche et en allant caresser son anus avec ses doigts en enfouissant sa main derrière son scrotum. Antoine déboutonnait lentement sa salopette, laissait sortir sa grosse queue, la caressait de la main et dégageant bien le gland avec ses doigts. Il sentait ses doigts qui devaient avoir accrocher au passage, autour de son gland, toutes les odeurs accumulées là durant sa journée de travail et mêlait ces odeurs à celles des baskets en alternant le «sniffage» de ses doigts et celui des baskets. On le voyait ensuite enlever complètement sa salopette, sa chemise, ses bottes de travail, ses chaussettes, son slip et s'enfoncer dans les coussins après avoir récupérer dans la petite armoire une bouteille de poppers. Sur la vidéo qu'il regardait et dont on voyait par moments de petits passages pour nous mettre dans l'ambiance, on voyait Charles se laisser glisser sur le cabinet de toilette et s'amuser à se passer carrément le doigt dans le cul et ensuite deux doigts.
Antoine, tout nu sur ses coussins, se masturbait de plus en plus vite tout en parlant au Charles virtuel de l'écran lui disant : « Ouiiiii! C'est ça mon gars, mon Charly, joue avec ton cul pour faire plaisir à Daddy! Ouvre bien ton trou pour quand Daddy va revenir du travail. Il va bien vouloir te le lécher et l'enfoncer avec son beau morceau. Prépare-toi bien mon Charly! Daddy va se branler en te regardant jouer avec ton trou. Montre-lui combien tu t'amuses! Ça le repose de sa journée de travail de se branler pendant qu'il te regarde t'amuser. »
Et, dans la réalité du boudoir, Antoine se masturbait en me disant : « Et toi! Amuse-toi bien aussi pour me faire plaisir et faire plaisir à Charly qui te filme. Écarte bien les jambes, relève tes genoux, montre-nous ton cul et joue avec lui! » J'obéis aux ordres d'Antoine. Je me suis laissé glisser sur les coussins, j'ai relevé les jambes complètement en l'air et j'ai écarté les côtés de mon trou de cul avec mes doigts pour bien le laisser voir à Antoine. Pour augmenter mon excitation, il m'imita. Puis, il se leva et vint s'asseoir sur ma figure. Il immobilisa temporairement la vidéo sur « pause » et me dit : « Mange-moi le cul! Je sais que c'est ce que tu veux faire depuis le Health Club. Alors vas-y! Il est à toi » Je ne me suis pas fait prier davantage. J'aurais passé la nuit avec sa craque dans la figure. Quand il bougeait, l'odeur se modifiait légèrement mais la texture de la peau de ses fesses, de son « entre fesses », et des plis de son anus créait une variété de sensations incroyables. Il râlait et moi aussi.
Je voyais que son cul était fraîchement rasé. Je lui en fis la remarque. Il me dit qu'effectivement, aux dix jours environ, Charles lui rasait le cul et la poche. Ils avaient d'ailleurs tourné un film là-dessus. C'était un moment très sensuel et très excitant que cette séance de rasage. La récompense de Charly, pour l'effort d'avoir rasé son père, était de pouvoir lécher, tout de suite après rasage, son beau trou cul tout doux et franc de poils. Une fois, au lieu de mouiller la peau avec de l'eau avant le rasage, Charles pissa sur le cul d'Antoine. Il le rasa avec sa pisse comme liquide diluant. Une fois le travail terminé, le léchage devint une véritable gastronomie : sueur et odeur naturelle du cul d'Antoine mêlée à la pisse de Charles, mêlée au savon à barbe, mêlé aux hormones de l'excitation des deux. Cette fois-là, ils s'embrassèrent à pleine bouche après le léchage pour qu'Antoine puisse jouir de ce succulent repas pris par son fils sur son cul tout frais.
Après un bon dix minutes de ce plaisir, il reprit sa place et redémarra la vidéo. On y voyait Antoine qui regardait toujours la vidéo de Charles sur le cabinet de toilette et qui l'encourageait à décharger ses couilles. Quand il s'aperçut que Charly était sur le bord de jouir et d'éclabousser toute la salle de toilette, on le vit prendre une bonne sniffée de poppers, il écarta les jambes, entra un doigt dans son cul et juta partout sur lui, et même par-dessus sa tête. Au même moment, dans le boudoir réel, Antoine avait pris la même pose que dans le film, il avait sniffé des poppers et il éjaculait partout par dessus sa tête, sur le mur et dans sa figure.
Voyant cela, et n'ayant plus ni contrainte réelle (menottes) ni interdiction de me retenir davantage, un doigt enfoncé dans mon cul, les jambes en l'air en direction de la caméra tenue par Charles, mais en regardant Antoine jouir, je lançai également mon jus partout dans le boudoir.
En reprenant mon souffle, j'ai entendu Charles déposer la caméra par terre, s'avancer à genoux devant son père et moi, donner quelques bons coups sur sa queue et décharger lui aussi dans notre direction en criant : « Je pense que c'est mon film le plus cochon, vous êtes super « hot » tous les deux! »
Antoine, après quelques minutes de repos, alla nous chercher une autre bière fraîche. On causa encore une bonne heure de leur aventure et de leurs expériences sexuelles, puis, Charles voulut voir le film qu'il venait de faire, moi étant le personnage principal, et eux deux successivement, les deux personnages secondaires. Mais le fait qu'ils étaient dans la pièce pendant que je les regardais sur film et que j'avais moi aussi été filmé, créait une sorte d'effet miroir où le réel et le virtuel se superposaient. Je ne savais plus très bien qui regardait qui puisque le dernier film avait comme scénario Antoine qui regardait une vidéo de son fils dans la salle de toilette, et je regardais une vidéo d'Antoine qui regardait son fils. Et lui regarderait bientôt une vidéo de moi qui regardais une vidéo de lui qui regardait son fils...comme dans un miroir devant un miroir. Soudain, revint subitement à ma mémoire le souvenir des miroirs du Healh Club où je les avais vus baiser et j'ai pris conscience que j'étais dans un boudoir dont les murs étaient tapissés de miroirs. Tout cela semblait tout à coup se tenir comme une sorte d'édifice du désir, comme le secret d'une secte qui a fait du voyeurisme sa liturgie. Je leur ai révélé mes impressions. Ils se regardèrent, se sourirent, comme s'ils étaient complices de quelque chose d'autre qu'ils ne me disaient pas. Charles insista pour qu'on regarde jusqu'au bout le vidéo qu'il venait de faire de ma performance.
On s'est assis tous les trois l'un à côté de l'autre cette fois-ci. Quand la vidéo commença, je m'aperçus tout de suite à quel point c'était bandant de se regarder se masturber à côté de deux autres gars lesquels, encore une fois par un effet miroir, se retrouvaient me regardant dans le film et dans la réalité. On bandait tous les trois et on repartit pour une autre session, plus traditionnelle celle-là. Antoine jouit en premier, moi en deuxième et Charles, qui en était à sa troisième jutée, en dernier.
Quand nous fûmes remis de nos émotions, Antoine me raconta pourquoi Charles et lui avaient souri quand j'avais parlé d'une secte dont la liturgie était sexuelle.
Ils me racontèrent que l'année précédente, ils étaient allés à Mobile en Alabama dans une sorte de congrégation de masturbateurs qui s'appelle le « Celebrate the self Club » (club du plaisir solitaire) qui a développé toute une philosophie de l'autosatisfaction sexuelle. Ce n'était pas vraiment une secte, ni une liturgie, mais plutôt un groupe « d'éclairés », de guides pour explorer les chemins presque initiatiques du plaisir sexuelle, pour découvrir son corps et celui des autres, pour pénétrer dans les chemins bizarres et complexes de l'érotisme mâle.
J'ai montré un tel intérêt pour ce groupe d'initiés qu'Antoine me donna leur adresse à Mobile et une courte lettre de recommandation en guise d'introduction.
J'ai quitté à regret mes deux « prêtres » initiateurs, non sans leur avoir souhaité tout le bonheur possible. J'enviais ce père et ce fils qui avaient su dépasser les tabous, tant ceux de la famille que ceux des règles habituelles de l'expression sexuelle. Ils semblaient vouloir aller assez loin dans la recherche du plaisir d'être ensemble et aussi parfois tout seul à deux. J'aurais bien voulu avoir le temps de les connaître mieux et de revenir passer un autre bon moment avec eux, mais il était plus raisonnable et réaliste de croire que je n'aurais pas le temps de les revoir.
J'ai passé deux jours à la Nouvelle-Orléans. Puis, j'ai loué une voiture et je suis allé à Barataria, dans les bayous, puis à Lafayetteville et finalement à Bâton-Rouge. J'ai ensuite remonté le Mississipi en visitant les grandes demeures coloniales des planteurs esclavagistes du Grand Sud.
Je me suis rendu jusqu'à Natchez. Je croyais bien que cette partie du voyage allait être exclusivement culturelle. Mais une autre surprise m'attendait entre la Nouvelle-Orléans et Natchez, précisément dans une de ces demeures de planteurs convertie en Bed and Breakfast (gîte du passant).
À suivre... Épisode 6 : Petit déjeuner avec grand service
Alexandre