Bons baisers d'Alabama 11
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Un peu de cinéma maison
Après un souper aux chandelles vraiment délicieux et préparé avec soin par John, qu'on prit allongés nus sur les lits à la Thaï et durant lequel nos queues bandaient et débandaient en fonction des sujets de conversation et de la position plus ou moins expressivement érotique qu'on prenait sur notre lit respectif, John activa une télécommande et un écran descendit du plafond sur le mur opposé à notre table et à nos lits. J'ai remarqué alors qu'il y avait un projecteur de fixer au plafond près de l'espace cuisine. Je ne l'avais pas encore remarqué. Avec une autre télécommande, il baissa davantage l'éclairage et les chandelles devinrent notre seule véritable source de lumière. Cela augmentait l'érotisme de nos corps nus. Je trouvais John tellement sexé et désirable. Qu'il soit habillé ou nu, je n'avais qu'une envie : avoir du sexe avec lui.
Avant de démarrer la projection, il crut bon de me la présenter. Je verrais de longs extraits tantôt de ses propres masturbations et tantôt de celles de ses « élèves », ceux qu'ils recevaient ou avaient reçus déjà pour une « formation ». Il m'informa qu'il était toujours le caméraman et que ses « élèves » devaient faire comme s'il n'était pas là. Quand c'était lui qui figurait à l'écran, la caméra était posée sur un trépied et il la faisait bouger par un contrôle à distance. Il se leva et revint à sa place avec deux serviettes, un bol d'eau, du lubrifiant, des petits miroirs ronds pour se faire la barbe et des godes de diverses grosseurs. Il disposa le tout sur la table et me dit qu'on allait s'amuser en regardant les projections mais qu'il ne fallait pas que je jouisse. « Quelle horreur, dis-je!» Malgré le désir ardent que j'avais de voir ces films, les conditions imposées m'auraient fait préférer une messe du dimanche! À quoi bon voir de telles vidéos si on ne peut pas se soulager? » Pour réponse, il initia d'abord un sourire, puis il ajouta : « Si tu n'arrives pas à te contrôler ce soir devant des images, comment feras-tu demain devant de vrais corps? Après dix minutes demain, tu auras joui et il te faudra attendre un certain temps avant que ton désir ne se rallume. Ce serait bien dommage! » Ces paroles pleines de sagesse furent suffisantes pour me convaincre que je devais obéir à ses commandements.
Le premier extrait nous le montrait lui, assis sur le cabinet des toilettes en train de lire un magasine. Son slip et ses pantalons étaient baissés sur ses chevilles et il portait une chemise avec cravate. La caméra nous montrait sa queue appuyée sur le bord du siège de la cuvette qui commençait lentement à prendre du volume, s'étirait à gauche, puis à droite et se redressait lentement en se gonflant de sang pour devenir complètement bandée.
Il délaissait par moment sa revue pour jeter un coup d'il à son membre grandissant. Puis, il reprenait la revue quelques minutes, la caméra continuant à nous montrer sa queue bandée qui donnait de petits coups pour attirer son attention. Il déposa enfin sa revue par terre puis il se regarda, je devrais dire s'observa, avec une sorte d'admiration et de sourire dans le regard.
Avec ses deux mains, il caressa ses cuisses et écarta ses jambes. Il s'amusa quelques minutes à soupeser sa poche et ses couilles, les manipulant avec amour et délectation. J'admirais son sexe en érection bien sûr, mais aussi ses jambes avec leur léger duvet, ses cuisses solides et fermes. Quand il enleva sa chemise, je pus admirer aussi son ventre plat, ses abdominaux découpés comme une ancienne planche à laver, sa poitrine avec son torse large et ses belles épaules musclées mais pas trop non plus. Juste assez pour faire de lui un modèle d'homme.
Puis, il empoigna son pénis avec sa main gauche et il amorça des séries de mouvements différents, chaque sorte semblant lui faire vivre une nuance de plaisir particulière. Sa queue dont la partie supérieure était plus pâle que la partie inférieure dû au fait qu'elle se trouvait sans doute confinée sous le prépuce ou cachée sous la peau repliée quand le pénis n'était pas en érection, continuait de gonfler, bien qu'elle semblât au maximum de son expansion possible, jusqu'à atteindre une telle dureté qu'elle ne bougeait presque plus. C'est à ce moment là que John me fit remarquer qu'il l'avait menée à sa tension maximale et que maintenant il était vraiment prêt à jouir. Il appuya son dos sur le réservoir du cabinet, pointa sa queue vers l'avant et des jets de foutre jaillirent comme un flot. Le caméraman, s'il y en avait eu un, aurait été éclaboussé.
Au moment où John s'apprêtait à jouir sur l'écran, mon propre orgasme n'était plus très loin tellement sa vidéo m'excitait. Il se leva pour me distraire. Il s'assit sur la table juste en face de moi, écarta les jambes et me demanda de jouer un peu avec son sexe. Je ne me fis pas prier. Mais il m'expliqua plus tard que c'était une tactique pour m'empêcher de jouir. Car il ne me permit pas de me toucher pendant que je le masturbais.
Il regagna sa place après quelques minutes de jeu, je devrais dire de récréation, pour moi et pour lui aussi sans doute. Il changea de cassette et une autre vidéo débuta. Incroyable! Je n'en revenais pas. C'était une vidéo avec mes deux compères de la Nouvelle-Orléans : Antoine et Charles. Mon étonnement allait exiger des explications. Je savais que Charles et Antoine étaient venus le consulter et qu'ils avaient eu du sexe ensemble, mais je ne savais pas qu'il les avait filmés. « Cela faisait partie du processus », me dit-il. « Je les filmais et ensuite, le lendemain, on regardait la vidéo et on la commentait si nécessaire ». J'ai compris alors pourquoi Antoine et Charles avaient tant souhaité me filmer et désiraient tant que je regarde cette vidéo ensuite avec eux. Ils avaient déjà eu dans ce domaine une vraie répétition générale qui les avait sans doute très excités.
La vidéo débutait par les deux gars, le père et le fils, assis dans la fameuse « boudeuse » victorienne à haut dossier de cet appartement. Ils se faisaient face, se voyaient parfaitement la figure qui n'était qu'à un demi mètre l'une de l'autre, mais ne voyaient pas leur corps ni leurs mouvements. Ils se regardaient avec désir. La caméra allait tantôt d'un côté de la boudeuse, tantôt de l'autre de sorte que l'on puisse voir l'un et l'autre des participants se masturber alors que les participants eux-mêmes, c'est-à-dire Antoine et Charles bien sûr, ne se voyaient que la figure.
Ils portaient leur slip mais plongeaient leur main sous la bande et se caressait le sexe. Chacun y allait de sa manière et jouait avec son membre selon son habitude. Ils se regardaient avec concupiscence car chacun savait ce que faisait l'autre mais ne le voyait pas. John m'expliqua qu'il voulait, par cet exercice, les amener à revivre ce que chacun avait vécu seul, l'un dans sa chambre, l'autre dans son petit boudoir spécial, quand l'un et l'autre imaginaient ce que chacun faisait en se masturbant ainsi séparément. Puis, comme c'est par leur slip plein de sperme qu'ils s'étaient révélé leur désir réciproque l'un pour l'autre, au bout d'un moment, John leur demanda d'enlever et d'échanger leur slip.
La caméra encore une fois fit le tour de la boudeuse et nous permit de voir séparément chacun à son affaire. Les deux avaient retourné le slip de l'autre et ils en sniffaient l'intérieur avec la même passion peut-être que la première fois à leur maison de la Nouvelle-Orléans quand ils le repéraient sur le tas de linges sales. Puis, la caméra nous montra Charles qui regardait attentivement son père sniffer son slip. Cela semblait l'exciter beaucoup et on le vit porter ses doigts à son nez et ensuite les lécher. Antoine voyant que son fils mettait ses doigts sous son nez et ensuite sur sa langue, lâcha le slip et lui demanda avec une voix cassée comme quelqu'un dont la respiration est troublée: « Mon beau Charly, est-ce le jus de ton cul que tu goûtes ainsi sur tes doigts? » Charles fit signe que oui. On vit alors Antoine pâlir, ses yeux s'agrandir et il dit : « Laisse-moi te goûter aussi, mon grand » Et on voyait Charles tendant ses doigts par dessus la boudeuse vers le nez de son père. Il les sniffa et les lécha avec les yeux complètement chavirés dans leur orbite. Quand il sembla satisfait, si on peut être jamais satisfait de cela, Charles lui dit : À mon tour maintenant! Moi aussi je veux goûter au jus de ton cul, mon Daddy! Et la caméra nous montra Antoine caressant son cul de ses doigts et les portant à l'attention de Charles de l'autre côté de la boudeuse. Charles retenait la main de son père et sniffait ses doigts et les léchait en les plongeant complètement dans sa bouche. Terriblement excités par leurs échanges, on voyait les mouvements des deux qui se masturbaient. Ils continuaient de se regarder dans les yeux et ils sortaient parfois la langue comme pour indiquer leur goût l'un de l'autre. John, qui faisait office à la fois de maître et de caméraman, leur demanda de se lever et de se placer tous les deux l'un à côté de l'autre devant l'un des grands miroirs de l'appartement. Ils obtempérèrent immédiatement et se retrouvèrent tous les deux debout se regardant de pied en cap dans le miroir.
John leur ordonna de se branler un peu comme s'ils étaient tout seuls et qu'ils avaient la chance de voir l'autre sans être vus. Une superbe branle se mit en place que la caméra réussissait à bien rendre de part sa position en angle. Le père et le fils, la queue dégoulinante de longs filaments de liquide pré-éjaculatoire se branlaient avec vigueur mais sans précipitation de manière à faire durer ce plaisir le plus longtemps possible. Ils se caressaient les couilles et se passaient un doigt dans la craque du cul. Ils se chatouillaient et se pinçaient les mamelons, sniffaient leurs aisselles, léchaient leurs doigts, crachaient sur leur sexe pour le lubrifier et se léchaient la paume de la main pour la rendre glissante aux mouvements de va-et-vient.
Le plus excitant était de les voir se regarder l'un l'autre et de lire l'intensité du désir dans leur regard. John m'expliqua, en bon pédagogue, qu'ils bandaient l'un pour l'autre et sur eux-mêmes ne sachant peut-être pas que le désir de l'autre qu'ils éprouvaient n'était que la surface d'un désir beaucoup plus profond, celui d'être aspiré par l'autre pour devenir cet autre et vivre dans son corps afin d'en jouir comme l'autre lui-même en tentant de posséder ses désirs et ses fantasmes.
« C'est pourquoi, me dit John, la masturbation à deux ou à plusieurs qui implique le partage de fantaisies est si importante. Contrairement à une relation sexuelle classique où chacun tente de plaire à l'autre en lui livrant son corps mais en tentant d'oublier le sien (ce qui prive l'autre de s'absorber, de se fondre dans les fantasmes de son partenaire), la masturbation à deux ouvre des portes insoupçonnées vers une nouvelle extase. C'est une révélation, presque au sens mystique du terme. C'est d'ailleurs le but ultime de notre organisme et le sens profond du terme : celebrate the self. C'est pourquoi aussi des hétérosexuels tant hommes que femmes fréquentent nos activités. Ils apprennent à vivre des expériences de masturbation à deux ou collectives sans que cela ne constitue un refus de l'autre, comme cela est souvent perçu dans les relations hétérosexuelles traditionnelles mais aussi dans les relations homosexuelles traditionnelles.
En effet, plusieurs gays croient que la masturbation à deux, si elle n'est pas précédée par une baise normale c'est-à-dire déculottage, suçage, léchage et pénétration, est inutile et frustrante. C'est qu'ils ne sont pas parvenus à découvrir ce qu'ils cherchent vraiment dans les corps qu'ils désirent. Ils croient que c'est posséder ce corps qui les fascine, c'est-à-dire le pénétrer ou en être pénétré, alors que c'est le désir de pénétrer le monde intérieur de l'autre, son âme, ses secrets, qui constituent la véritable satisfaction, l'ultime conquête.
Cela est peut-être l'une des causes de l'incroyable dispersion sexuelle chez les gays. Après chaque corps nouveau découvert, on pourrait les entendre chanter ce vieux tube de Peggy Lee : Is that all there is? (Est-ce que ce n'est que ça?) S'ils avaient chercher à saisir la spécificité de la jouissance de l'autre, et la masturbation à deux est un excellent moyen pour la découvrir , ils seraient entrés dans un univers complexe, fascinant et infini et ils ne sentiraient pas nécessairement le besoin d'aller ailleurs, sur un autre corps, tenter de trouver l'occasion rare d'une extase presque mystique qu'ils viennent justement de laisser passer, par ignorance ou inconscience. »
Ce discours de John me troubla beaucoup. Il fut une sorte de révélation. J'ai compris plus tard que le fait de me montrer une vidéo de Charles et Antoine fut un puissant instrument didactique. Car j'étais en mesure, les ayant connus et ayant pu percevoir l'extraordinaire communication qui existait entre les deux, de mieux comprendre maintenant, dans une reprise vidéo de leurs actions intimes, l'intensité des liens qui les unissaient, la puissance du plaisir qu'ils se donnaient et la foudroyante force de leur orgasme. À chaque fois, ils mouraient l'un dans l'autre en épousant le désir que chacun avait du corps de l'autre et qu'ils avaient aussi de leur propre corps. « Car, me dit encore John, si on n'a pas de plaisir avec son propre corps, si on ne désire pas jouer cochon avec son propre corps, on imagine mal que les autres puissent avoir envie de le faire avec nous.
D'où l'importance de la branle solitaire aussi. Si Antoine avait parcouru les bars de la rue Bourbon et consommé des corps d'hommes comme des bières, il n'aurait pas développé les fantasmes qui ont mijoté dans le chaudron de sa psyché durant quelques années. Le désir qui s'est installé pour Charles ne se serait pas manifesté avec autant de force. Quant à Charles, s'il n'y avait pas eu le petit boudoir mystérieux d'Antoine où il savait ce qu'il devait y faire, ce petit boudoir étant tout à la fois juste assez discret et assez ouvert, juste assez secret et assez révélé, juste assez timide et assez effronté, il n'aurait pas développé cette fascination pour le monde sexuel intérieur d'Antoine lequel, pour être découvert, devait passer par la découverte de son corps. »
Je commençais à comprendre quelque chose dans tout cela enfin. Ma vie ne pourrait plus jamais être la même désormais.
Sur l'écran, je vis Antoine et Charles éjaculer dans le grand miroir, le corps replié sur leurs genoux devant l'intensité de l'orgasme. Chacun alla lécher le sperme de l'autre sur le miroir et ils s'embrassèrent pour partager leur semence.
John retira la cassette. J'étais très bandé mais je ne voulais plus nécessairement jouir tout de suite. Je préférais attendre une situation plus intense où il me serait donné l'occasion de fouiller une âme. Peut-être cette occasion consisterait-elle à fouiller mon propre univers de désirs et à me branler tout seul ou avec John que je désirais tant et que je voulais saisir aussi de l'intérieur. Il m'annonça qu'il avait plusieurs autres vidéos, mais que la leçon théorique était terminée. On allait maintenant passer à la pratique.
Il s'adossa confortablement sur le coussin du lit qu'il occupait en face du mien et commença à se masturber en me regardant droit dans les yeux. Son corps nu était suffisant pour me garder bandé toute une soirée. Inutile de dire que son corps en activité sexuelle me faisait l'effet d'un volcan en éruption. Je me suis précipité sur ma queue. Il semblait me proposer une séance de branle pour faire suite aux films. Effectivement, quand il vit que j'avais compris ce qu'il souhaitait qu'on fît, il se laissa aller à prendre son pied tout en profitant attentivement, et même férocement je dirais, du plaisir qu'il prenait à me voir prendre le mien.
Il s'accordait une grande attention comme dans la vidéo du cabinet de toilette. Il me donna aussi l'occasion de comprendre enfin la raison des petits miroirs qu'il avait placés sur la table au début de la projection. Il en prit un par la poignée et le plaça devant sa queue d'abord. Cela lui permettait de se voir comme s'il était à ma place et d'apprécier l'angle avec lequel il se montrait. Il se glissa ensuite sur le lit, releva les jambes et le miroir vint se placer devant son cul. Il pouvait donc se contempler de près et regarder son doigt caresser les rebords de son anus et entrer lentement à l'intérieur de son cul. Durant cet « pratique », il ne me regardait pas. Mais il s'était installé de manière à ne jamais me bloquer la vue. Après un long moment de concentration sur lui-même, il me fixa attentivement et je compris ce qu'il attendait. J'ai pris l'autre petit miroir qui dormait sur la table et j'ai tenté de lui montrer que j'avais compris la leçon.
Appliqué à l'imiter le plus possible, j'en vins presque à oublier sa présence et j'étais surpris de l'intensité de mon excitation. Rarement une branlette avait été aussi excitante. Cette excitation tripla quand tout à coup, je suis comme revenu à la réalité et que je l'ai vu qui se branlait vivement en jouissant du spectacle que je lui donnais. J'ai voulu alors lui livrer tout ce que j'étais, tous mes secrets, tous mes fantasmes, tout ce que je pouvais tirer de mon corps. J'ai senti des résistances intérieures se briser, une fausse pudeur se fractionner, un air de liberté m'envahir.
J'ai relevé les jambes, j'ai joué avec mon cul et j'ai fait toutes sortes de choses avec ma queue et avec mon corps, des choses que je n'aurais pas cru faire dans une branlette solitaire hygiénique. Comme je l'avais vu faire plus tôt, je mettais du lubrifiant sur mes mains et je ravivais de temps en temps son pouvoir de glissement en plongeant mes mains dans le bol d'eau placé au centre de la table. Je me donnais du plaisir au maximum, sans pudeur.
Je voulais qu'il en bave mais, en même temps, je me rendais compte que moi aussi j'en bavais. J'étais incroyablement excité. J'avais moi aussi, par mon désir de tout lui montrer de moi-même, réussi presque à oublier sa présence. Quand je pris soudainement conscience qu'il était là, je le vis qui se branlait comme un possédé, qu'il avait enfilé un gode dans son cul, qu'il me regardait comme pour me manger et, tout à coup, il éjacula dans un grognement de tigre. Qu'importe la consigne, j'ai lâché les écluses au risque d'être disputé après coup. C'était trop bon! Ce que je me faisais était trop bon et de le voir en jouir à ce point là c'était trop bon aussi. Mes rugissements commencèrent quand les siens furent sur le point de se taire. Il me laissa jouir sans rien dire et on prit un peu de temps pour se remettre.
Je me suis excusé alors de n'avoir pas pu me retenir. Au lieu d'un reproche, j'ai reçu des félicitations. Il m'avoua que j'étais allé là où c'était raisonnable pour moi d'aller présentement. Il compléta sa pensée en me disant que l'important n'était pas de s'empêcher bêtement de jouir pour retarder indûment le plaisir, mais de jouir quand on était persuadé qu'on avait fait le nécessaire pour que le plaisir soit intense et non pas seulement pour se débarrasser du désir.
Sur ces propos rassurants, on alla dormir...
À suivre...Épisode 12 : The Bate Tea Hour (L'heure du thé masturbation)
Alexandre