Bons baisers d'Alabama 1
Une chaude arrivée à la Nouvelle-Orléans
Si ma fascination pour les odeurs relèvent de mon enfance et s'est cristallisée au cours de mes expériences sexuelles d'adolescent à Baie des Pins (voir la nouvelle Souvenirs de Baie des Pins), mes fantasmes pour la masturbation, tant la mienne que celle pratiquée par les autres, ont pris corps et solidité au cours de mon séjour dans ce que les Américains appellent le « Deep South » (le Sud profond).
À peu près au temps où j'avais fait cette rencontre qui m'avait mené à Niagara (voir la nouvelle intitulée Niagara Falls), j'ai résolu d'aller passer environ un mois, et même un peu plus, dans le Sud américain. Divers intérêts, mais presque tous d'origine historique, me donnaient envie d'y aller. J'avais appris à l'école que, mis à part le fait que les gens des états du sud avaient été esclavagistes, ils étaient reconnus pour leur très grand sens de l'hospitalité, pour leur jovialité, leur courage et leur sensualité. J'avais aussi appris à l'école que la Louisiane qui, au temps de la Nouvelle-France, était bien plus grande que celle délimitée par l'état actuel portant ce nom, avait conservé des noms, des coutumes et des habitudes bien françaises surtout lorsqu'elle s'est vu envahie par les déportés d'Acadie qu'on appelle aujourd'hui les Cajuns. J'avais hâte de voir tout ça et ce qui était advenu de tout ce passé. J'ignorais alors que ces états du Sud que sont maintenant l'Alabama, le Mississipi et la Louisiane allaient me réserver bien d'autres surprises.
De Montréal, j'ai pris un vol pour la Nouvelle-Orléans via Chicago. Installé à l'hôtel Marie-Antoinette, Rue de Conti, en plein c?ur du Vieux Carré (quartier français), j'ai commencé à parcourir la ville en tous sens allant d'une surprise à l'autre mais aussi d'une émotion à l'autre. Une ballade dans le tramway Saint-Charles me rappela la pièce de Tennesee William Un tramway nommé Désir et sa version filmique avec le beau Marlon Brando, jeune et sensuel. Il me semblait que je le retrouvais et le reconnaissais souvent parmi les nombreux beaux garçons qui parcouraient la rue Bourbon.
Vers le milieu de l'après-midi, je suis rentré à l'hôtel pour une petite sieste. Je m'étais allongé sur les couvertures, ne portant qu'un simple slip. En regardant par hasard par la fenêtre de la chambre, j'ai vu s'approcher peu à peu tout d'abord un bras, puis une jambe, pour distinguer finalement le corps complet d'un très beau Noir, bâti comme un athlète. Il faisait au moins six pieds et deux. Il devait avoir autour de trente ans. Il était occupé à laver les carreaux des fenêtres de l'hôtel à partir d'un de ces jolis balcons de fer forgé qui courait tout le long de la façade, comme il s'en trouve sur plusieurs édifices du Vieux Carré, tout à fait typiques de la Nouvelle-Orléans. Ces longs balcons reliaient les chambres les unes aux autres comme une sorte de passerelle.
Il remarqua sans doute ma présence dans la chambre parce qu'il eut un petit sursaut de surprise, mais à peine visible. Il croyait sans doute que l'hôtel serait plutôt vide à cette heure du milieu de l'après-midi. Mais, très professionnellement, il reprit tout de suite son travail pour ne pas avoir l'air indiscret.
Moi qui vivait mon premier contact avec la Nouvelle-Orléans et qui connaissait la réputation de débauche de cette ville, j'ai tout de suite pensé, enfin mon pénis a pensé pour moi si je puis dire, que je pouvais peut-être tirer profit de cette situation. Au pire, il ne répondrait pas à mes avances et irait laver les carreaux d'une autre chambre, le temps que mes ardeurs se refroidissent. Au mieux, je serais baptisé par le sperme d'un beau Noir du Sud. Je me suis étendu sur le lit et, regardant dans sa direction, j'ai entrepris de me caresser le sexe lequel forma très vite une bosse plus qu'évidente dans mon slip. Le beau Noir ralentissait sa cadence et fixait mon slip, figeant quelques secondes à la fois les mouvements du linge sur le carreau. À mon tour, j'ai remarqué que son pantalon (il portait un uniforme de travail composé d'une chemise beige et d'un pantalon kaki) semblait laisser paraître qu'il aimait ce qu'il voyait. Une bosse poussait sur la fermeture éclair de son pantalon. Dès que j'ai pu être assuré de la réalité de cette protubérance, j'ai enlevé mon slip en glissant lentement mes doigts dans la bordure de la taille et j'ai remplacé les caresses du bout des doigts par une vraie masturbation où ma main complète entourait le tube de ma machine à fabriquer de la crème de mâle.
Il ouvrit grand les yeux d'excitation comme si, justement, il n'en croyait pas ses yeux. Le torchon de lavage passa rapidement dans sa main gauche et la droite commença à caresser la bosse qui allait bientôt déchirer son pantalon s'il ne faisait pas quelque chose pour libérer ce qui se désespérait d'en sortir. Je me suis assis sur le bord du lit, directement en face de lui et j'ai dirigé vers lui les gestes lents de ma main «branlante» qui descendait et remontait amoureusement sur ma queue. Je lui donnais un spectacle avec siège d'orchestre car il ne se trouvait pas à plus de deux mètres de moi.
Il regarda de chaque côté de lui pour vérifier s'il pouvait être vu et s'approcha de la fenêtre pour éviter que, de la rue, quelqu'un puisse remarquer ce qu'il faisait. Il descendit lentement sa fermeture éclair et sortit un de ces machins noir ébène avec des reflets violet terminé par un gros gland rose vif. Il se colla à la fenêtre et commença aussi à se masturber en frottant sa belle queue noire sur la glace d'un carreau. Je me suis levé et je me suis dirigé vers la fenêtre pour l'ouvrir et lui permettre d'entrer. Il me chuchota qu'il ne pouvait pas entrer car si son patron passait et ne le voyait pas sur un balcon, il risquait d'être congédié. « Mais laisse la fenêtre ouverte! » me dit-il. Je me mis alors à genoux devant la fenêtre et j'ai tenté d'engouffrer dans ma bouche cette merveille de Mandingue.
Je le suçais et je caressais sa longue pine africaine avec mes lèvres et ma salive. Il râlait. Dans mon excitation je lui ai dit que j'aimerais bien lui lécher le cul et que c'était bien dommage qu'il ne puisse pas entrer. Ma proposition eut l'heur de déclencher dans son cerveau une véritable tempête à recherche d'une solution susceptible de lui procurer ce plaisir tout en faisant aussi mon propre bonheur. Il me dit d'attendre une seconde comme s'il venait de trouver une formule miracle à notre problème commun.
Il remonta son pantalon vers l'avant, se retourna, le baissa vers l'arrière et vint s'asseoir sur le bord de la fenêtre en enfonçant son derrière à l'intérieur de la chambre. Ainsi, de la rue, personne ne pouvait voir ce qu'il faisait vraiment. Chacun croirait qu'il s'était assis sur l'allège de la fenêtre pour prendre une pause. Moi, en me couchant par terre sur le plancher de la chambre, j'avais un accès direct à son cul. Et quel cul! D'abord il sentait bon le cul au naturel. Il n'était pas sale, mais il avait dû travailler depuis le matin à la chaleur. Toutes les odeurs de sueur s'étaient mêlées à celles plus intimes qui lui appartenaient en propre.
À celles-ci s'ajoutait cette odeur typique de la peau des Noirs qui est si profonde, si tenace et si sensuelle aussi. « Vive la Nouvelle-Orléans! » me disais-je en lui léchant le trou. Il râlait davantage. Je faisais entrer ma langue le plus loin possible et je lui caressais presque les entrailles. Après quelques minutes de cet exercice, il me dit qu'il n'en pouvait plus et qu'il allait jouir. Il reprit alors la position qu'il avait au début face à la fenêtre. J'ai quitté à regret son anus dont toutes les saveurs avaient imprégné ma bouche et j'ai repris ma fellation pour ce qui allait s'avérer être peu de temps. Car il ne fut pas long à déverser justement dans ma bouche une bonne quantité de sa riche liqueur de cacao blanc.
Il était vraiment généreux sur la quantité! J'avais du mal à tout avaler. Mon dîner semblait avoir été servi trop tôt.
Il remonta son pantalon et reprit ses mouvements de laveur de vitre pendant qu'il me regardait attentivement me masturber devant lui, les yeux rivés sur le carreau et attendant de me voir gicler à mon tour. Il me passa le linge pour que je puisse nettoyer de l'intérieur le fruit de mon « travail »...de notre «travail». Il me sourit, me fit un signe de remerciement et passa à la fenêtre de la chambre voisine. Je sentais que j'allais adorer cette ville!
À suivre; épisode 2???.Une soirée magique Rue Baronne
Alexandre