Big Apple

By Adelard Dore

Published on Jun 24, 2014

Gay

Big Apple 15

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Une histoire de famille

Le lendemain, ils ne vinrent pas. Ricardo téléphona à Mark lui annonçant qu'il devait aller à une fête de famille dans le Bronx. Il en profiterait, disait-il, pour en savoir plus sur les activités de ses frères. Et Rico irait voir des copains pour tenter de savoir s'ils avaient déjà entendu parler de ce club, ou de ces clubs Latinos de masturbation. Il en existait au moins un; mais en existait-il plusieurs?

Quand les garçons arrivèrent le samedi suivant, ils n'étaient pas seuls. Ils amenaient avec eux deux bons copains de leur âge, Filipe et José. Les deux garçons étaient très sexés. Ils avaient quelques poils naissant au menton laissés volontairement longs et fous, des yeux comme des pierres précieuses, des cheveux noirs bouclés un peu afro, mal coiffés, des vêtements également trop vastes, mode ado exige, et ils dégageaient une odeur de sueur et d'entrejambe mal lavée. Mark était bouleversé par l'intense sexualité qui se dégageait de ces deux garçons. Il était au paradis des amateurs de garçons portoricains. Il ne savait pas que malgré les apparences, les deux nouveaux venaient tout juste d'avoir 15 ans.

Quand il voulut leur offrir quelque chose à boire, ils sourirent tous les quatre et Ricardo jeta un sac de cocaïne sur la table à café. Il avait marchandé son silence auprès de ses deux frères. Il ne dirait rien à ses parents à deux conditions : la première qu'ils partagent quelquefois leurs plaisirs sexuels avec lui, la seconde qu'ils le fournissent en drogue au besoin. Il voulut aussi, comme troisième condition être initié au Latin Jack off Club. Mais, comme le club exigeait une preuve pour n'admettre que les 18 ans et plus, il accepta leur raison, mais négocia avec eux qu'ils devaient lui raconter ce qui s'y passait. Marché conclu!

Ricardo avait bien hâte de raconter à son tour à Mark une soirée type au Latin Jack off Club. Il espérait également que le récit de son histoire allait allumer tous les copains actuellement chez Mark et que, la cocaïne aidant, ils finiraient tous par avoir une soirée privée assez semblable à celle du vrai Latin Jack off Club mais avec la présence d'un Blanc, Mark bien sûr, en sus. Ricardo qui avait déjà vu ses frères faire des lignes de coca, s'attela à la tâche. Il fut aussi le premier à sniffer sa ligne. Quand tous furent survoltés à la poudre, l'atmosphère devint très vite propice au sexe. D'autant que la coca augmente les sensations, même si elle peut diminuer parfois les performances sexuelles. Chez les jeunes et chez ceux qui n'en ont pas l'habitude, elle constitue un véritable ` booster' sexuel.

Histoire d'ouvrir le Latin Club privé et de mettre tout le monde à l'aise, Ricardo fit le récit de ce que lui avaient raconté ses frères. Tous étaient attentifs, le cerveau rendu effervescent par la coca. Le Latin Jack Off Club avait été fondé par deux Blancs qui étaient complètement obnubilés par la beauté des jeunes Portoricains. Ils se rencontraient dans un vieil immeuble désaffecté racheté à bas prix au fond d'une cour de la 5è Rue près de l'Avenue C. On avait raccordé péniblement l'électricité et le chauffage. On avait garni l'espace de vieux sofas récupérés à l'Armée du Salut. Une armoire, un vieux frigo, une table et quelques chaises complétaient le paysage. Les proprios apportaient les caméras, l'éclairage et la sono à chaque fois qu'ils avaient l'intention de tourner une vidéo, c'est-à-dire une à deux fois par semaine, les jours de rencontres. Mais, s'il n'y avait pas de tournage à chaque rencontre, il y avait du sexe à chaque fois. Cela prenait différentes formes. Le plus souvent, l'activité de base consistait en une branlette collective où chacun jouissait de la vue de l'autre en se donnant du plaisir. Quelques uns branlaient leurs copains et parfois, on voyait deux gars se sucer. Ils s'enculaient rarement. Il y avait toujours un large écran télé et une vidéo de films pornos. C'étaient le plus souvent des clips avec des filles mais aussi des vidéos récemment tournés au Club, montés par les proprios et présentés à l'assistance qui se branlait devant les performances des copains. Chacun apportait ce qu'il voulait boire ou fumer ou sniffer. La dope faisait partie des rencontres comme le cul.

C'est l'ami du frère de Rico qui avait entendu parler en premier de l'existence de ce club. Il l'y avait d'ailleurs amené même si ce dernier ne figurait pas sur la vidéo de la semaine précédente chez Mark. Puis, ce furent les frères de Ricardo qui furent invités. C'était la première fois qu'ils se masturbaient ensemble quand ils se retrouvèrent au club. Cela leur plut beaucoup et ils renouvelèrent l'expérience plusieurs fois. Ils développèrent un grain l'un pour l'autre et se branlaient ensemble presque à tous les jours à la maison. Quand l'occasion leur donnait plus d'intimité, ils se suçaient et ils s'étaient même déjà enculés l'un l'autre. En l'absence de Ricardo et de leurs parents, les deux frères avaient organisé une partouse à quatre avec le frère de Rico et son ami.

Cependant, maintenant que Ricardo et Rico étaient au courant de tout, ils se promettaient bien d'en faire une partouse eux aussi, mais avec des plus jeunes, comme avec leurs copains Filipe et José. Ils avaient d'ailleurs commencé à vendre l'idée d'un club privé, pour plus jeunes, à leurs frangins aînés.

Ricardo raconta tout cela comme pour annoncer que la soirée en cours pourrait bien être en quelque sorte la répétition générale d'une prochaine qui serait la grande branle du siècle. Mais il laissa planer la menace que le succès de cette dernière dépendait de l'implication de chacun dans la présente soirée préliminaire. Chacun se trouvait donc averti que l'invitation à la grande prochaine supposait une bonne participation dans la présente soirée. Mark comprit tout cela rapidement et se proposa grand maître de cérémonie pour ce samedi soir de générale.

Pendant que Ricardo racontait son histoire de Latin Jack off Club, Mark avait glissé dans la vidéo la cassette qui avait eu tant de succès la fois précédente. L'audition et la vue de chacun étant maintenant stimulées, il fallait maintenant impliquer les autres sens dont le toucher. Mark se bien promettait d'y pourvoir.

«Tell me, boys! How about our own Jack off club for tonight? Five is a party, isn't it? (Dites-moi, les garçons! Que pensez-vous de notre propre Club de masturbation pour ce soir? Cinq, ça fait un party, non?)» Les quatre garçons se turent subitement devant cette assourdissante proposition. C'était une chose de parler de sexe et faire des plans pour en avoir, une autre de le faire pour vrai. Rico et Ricardo avaient déjà eu une expérience récente avec Mark. Ils étaient donc moins gênés. Ils avaient précisément invité Filipe et José et ils avaient fourni de la drogue à chacun pour que, justement, on ait du sexe ensemble. Ils ne furent donc pas difficiles à convaincre. Rico se leva illico et lança, tout en commençant à se déshabiller : « Sure! Why not? I am founding a new Jack off club and Mark is our stranger manager (Certes! Pourquoi pas? Je fonde à l'instant un nouveau club de masturbation et Mark en sera notre gérant étranger).» Mark commença alors à baisser sa fermeture éclair. Il procédait lentement pour ne pas trop effaroucher les deux plus jeunes qui avaient toujours les yeux exorbités par la drogue et la perspective d'un party de branle.

Ricardo dit à Filipe : «Allez Filipe! On est entre copains et on n'est pas plus bêtes que nos grands frères. S'ils se branlent entre eux à 20 ans, on peut bien le faire à 16 ans, non?» Terriblement gêné, mais excité par la vue de ses copains tout nus et la grosse queue de Mark qui pointait dans son slip, le seul vêtement qui lui restait, Filipe se leva très lentement et commença à se déshabiller, la figure toute rouge de gêne ou de honte, car on ne pouvait pas distinguer l'une de l'autre au point où on en était. José restait immobile.

Mark suggéra alors, pour profiter le plus possible de cette manne incroyable et pour indiquer aussi que c'était là la première d'une série de rencontres, qu'il se proposait comme le serviteur des garçons pour cette première réunion du nouveau club. Il expliqua que le serviteur devait recueillir dans sa bouche la semence de chacun. Cela eut l'heur de dégoûter José, toujours habillé, mais, en même temps, cela contribua à exciter tout le monde. Malgré la grimace d'un dégoût douteux, José marqua néanmoins son intérêt en passant sa main sur sa braguette.

Pour presser un peu José, Mark proposa qu'on formât un cercle pour débuter la masturbation. Rico déclara alors que ceux qui n'étaient pas tout nus, ne pouvaient pas rester dans la pièce. Un peu contrarié, mais sans doute ravi de s'être fait un peu prier, José se leva et se dévêtit enfin. Il avait un corps magnifique d'éphèbe beurre avec une queue très développée pour son âge laquelle rivalisait en longueur et en largeur avec celle de chacun. Il avait surtout un cul à mourir de désir sur le bord de sa craque comme Narcisse était mort d'amour pour lui-même en se mirant au bord d'un lac. Mark se promettait bien d'aller explorer tout ça un jour dans l'intimité autant avec son nez qu'avec sa langue.

La bande forma donc enfin le fameux cercle des plaisirs, à la fois recherchés et redoutés, et chacun commença à s'activer avec la queue dans la main. Au début, afin de ne pas paraître trop vicieux aux yeux de tous, chacun se branla simplement de la manière la plus traditionnelle, d'un mouvement de va et vient bien connu, le poing refermé sur sa queue. Mark, l'initiateur et le grand commandeur de cette confrérie, ne tenait pas à ce que les choses en restassent là. En guise de démonstration, il écarta un peu les jambes et saisit de sa main libre sa poche de couilles tendues au max. Il les malaxait, les caressait, les tirait vers l'avant, les tirait vers le bas. Puis, il les lâchait et portait sa main rapidement sous ses narines, comme s'il voulait renifler, mais chacun savait que c'était pour recueillir les parfums subtils emmagasinés sous ses bourses par la sueur qui s'y était réfugiée.

Les yeux des garçons, d'abord presque incrédules, prirent peu à peu des airs de concupiscence tout en se faisant à l'idée qu'on pouvait peut-être se laisser aller et prendre carrément son pied avec les copains. Rico, suivi de Ricardo, puis de Filipe et enfin de José, tous écartèrent un peu les jambes et imitèrent Mark en jouant avec leurs couilles toutes aussi tendues que celle de Mark.

Quand Mark s'aperçut qu'un filament de liquide recouvrait le bout de son gland, il le récupéra et le lécha en disant aux garçons qui dégoulinaient encore plus que lui : « Vous devriez goûter à votre lubrifiant naturel, les gars. Il est sûrement délicieux, tout autant que le mien.» Tout en feignant d'être étonnés par sa remarque, les garçons ne tardèrent pas à l'imiter. José, pour marquer sa distance, fit une sorte de grimace quand ses doigts humides touchèrent sa langue. Mais son regard ravi n'était pas en accord avec sa grimace. Au fond, il adorait son jus de queue bien bandée.

Mark ajouta alors : « Comme je suis le serviteur du jour, je dois tous vous déguster». Il vint donc ensuite mettre ses doigts sur le bout de la queue de chacun et les goûta l'un après l'autre. Il n'osa pas exprimer les nuances de son plaisir pour ne pas choquer personne, mais le jus de José lui apparaissait de catégorie supérieure. Il laissait en bouche une saveur à la fois ténébreuse et sucrée fort étrange. On aurait dit du `petit sperme', comme on dirait du petit vin, clair et vert comme un Beaujolais nouveau.

La branle se poursuivit ensuite normalement jusqu'à ce que Mark, encore une fois, se tourne et montre son derrière aux garçons. «Vous voulez sans doute voir mon cul, les gars?» dit-il en leur faisant un clin d'œil. Ils demeurèrent silencieux comme on peut s'y attendre.

Il écarta ses fesses avec ses mains tout en regardant dans la direction des garçons et caressa son trou avec un doigt durant quelques minutes avant de l'enfoncer jusqu'au fond et d'entreprendre un va et vient avec ce doigt tout en continuant sa branlette. Ricardo, cette fois-ci en premier, suivi de Rico et lentement de Filipe l'imitèrent. José, celui qui avait le plus beau cul et que Mark rêvait de voir plus en détails, restait immobile comme s'il voulait se faire prier. «Allez, José, montre-nous ton cul» lui lança Mark. «D'accord, finit-il par dire en se retournant, mais je ne mets pas mon doigt dedans, c'est dégueulasse. »

Il ouvrit cependant suffisamment sa craque pour que Mark put voir la merveille mauve et rose, entourée de jaune foncé et de brun, qui se terrait au fond de sa vallée de fesses comme une rivière d'or au creux du Grand Canyon. Mark ne lui laissa pas le temps de reprendre sa position et se pressant derrière lui, il lui dit : «Je vais le faire pour toi, si cela te dégoûte, dit-il. Car il faut absolument que tu ressentes cette fantastique sensation.» Il vint mettre sa tête près des fesses de José, histoire de bien voir ce qu'il faisait, prétendit-il, mais en réalité, il approchait son nez de cette merveille fumante d'ado portoricain un peu négligé et, en entrant son doigt, il laissa ses narines s'emplir d'un parfum rare, exclusif et enivrant.

Malgré quelques amorces de manifestations d'indignation et de protestation envers ce geste qu'il qualifiait de grossier, José se laissa peu à peu entraîner par le plaisir qui s'avérait plus fort que sa vertu. Après quelques minutes du traitement de Mark dans son cul, il finit par dire : «It's gross, but marvelous and, God! It makes me so horny! (C'est grossier mais c'est merveilleux. Et puis, Dieu, ça m'excite tellement!» La première manche était gagnée. Voyant Mark planter son doigt dans le trou de José, Rico voulut essayer cela sur Felipe qu'il avait toujours trouvé très à son goût. Filipe ne résista pas à l'assaut de Rico pour lequel il avait également toujours eu un grain. Les deux finirent par s'explorer le cul l'un l'autre pour le plus grand plaisir de l'assemblée qui vivait une vraie partouze de gars. Ricardo se retrouvant seul à jouer avec son propre cul, décida d'aller rejoindre Mark pour explorer le trou de son maître initiateur.

Quand il sentit le doigt de Ricardo entrer dans son cul, Mark faillit éjaculer tellement ses sensations étaient grandes. Il était en train de planter son index dans le cul super bandant de José pendant que Ricardo lui labourait le sien. Il était au paradis des Antilles, latitude : grande branle, longitude : job de cul.

Il décida à regret de retirer son doigt des intérieurs de José après plusieurs minutes de plaisir et parce qu'il sentait que le garçon était au bord de jouir. Il voulait déguster sa liqueur. Après tout, n'était-il pas le grand serviteur de cette première orgie-branle collective.

Il retourna José et plaça la belle et grosse queue de ce dernier directement sous son nez pour joindre l'agréable à ce qui s'avérerait bientôt l'utile. Il la lécha à grandes lippées avant de la sucer formellement comme il convient de le faire. José râlait depuis un bon moment déjà. Il ne disait plus que tout cela était dégoûtant. Il se laissait sucer avec une évidente passion et ne manifestait plus aucune résistance. Il poussait même sa queue le plus loin possible dans la gorge de Mark avec le naturel d'un habitué.

Les autres cessèrent aussi le jeu du doigt dans le cul et les couples se formèrent pour la période de suçage : Rico avec Felipe, Ricardo dévorant la queue de Mark. Les bruits de succion rendaient les gars complètement dingues. Ils haletaient et transpiraient fortement, ce qui avait pour conséquence d'augmenter les fortes odeurs de mâle qui se répandaient partout dans la pièce. Mark aurait voulu même augmenter le chauffage tellement il voulait préserver dans son salon une réserve de ces parfums rares émanant des culs et des bites des garçons. Il se souvint alors de ce roman de Süskind qui s'intitulait justement Le Parfum et dont le héros recherchait à reproduire l'odeur précise émanant du vagin d'une jeune vierge. Lui, Mark, se voyait un peu comme ce personnage de roman sauf qu'il recherchait les parfums rares, voire indescriptibles, des bites et des culs des jeunes adolescents portoricains vierges, ou presque vierges, qui constituaient son dada, sa passion, son vice, et aux yeux de la Loi, son crime.

Comme Mark l'avait prévu, José ne résista pas longtemps aux sensations que lui procurait la talentueuse fellation dont jouissait sa jeune queue d'ado. Il émit quelques longs et récalcitrants gémissements et laissa son jet de semence être propulsé dans la gueule de Mark, émerveillé par la quantité tout autant que par la saveur. Entendant leur copain éjaculer, Rico et Felipe se jouirent également dans la gueule et aucun n'osa ne pas avaler la liqueur de l'autre, tant et si bien qu'un bruit de langue qui claque contre le palais se fit entendre partout indiquant que chacun était affairé à une toute nouvelle et exceptionnelle dégustation. La consigne était cependant brisée. Il avait été convenu que Mark recueillerait la semence de chaque garçon. Il n'avait obtenu que celle de José. Toutefois, la glace était maintenant brisée. Il y aurait sans doute d'autres rencontres et les garçons en demanderaient sûrement davantage à chaque fois.

Seuls Mark, et Ricardo qui étaient occupé à le sucer, ne jouirent pas avec les autres. Mark suggéra alors une sorte de récompense pour Ricardo qui s'était si bien occupé de son maître. Il aurait le privilège de l'enculer. Ce geste, la pénétration (vaginale ou anale), si hautement valorisé dans la société machiste des Portoricains et transmis comme par magie de père en fils avait déjà des assises bien ancrées dans les désirs ataviques de chacun. La simple annonce qu'ils assisteraient à une enculade fit rebander la compagnie. Ricardo vivait comme un honneur la chance d'être le point de mire de ses copains et c'est avec un large sourire qu'il accueillit la proclamation de son accession au trône de Grand Enculeur. Mark suggéra aux garçons de prendre place sur le canapé pour profiter du spectacle et il s'installa au centre de la pièce, devant le dit canapé, dans la position du chien. Ricardo se plaça derrière lui et attendit les consignes qui ne tardèrent pas.

Mark demanda à Ricardo, un peu hésitant, de le lubrifier avec sa salive car il souhaitait ardemment se faire lécher le cul par la langue rose de ce jeune homme. Ricardo finit par obtempérer et enfonça sa langue dans la craque de Mark. Elle n'avait pas atteint le point de contact que l'odeur mâle de son maître l'inonda de plaisir et les dernières résistances firent place à une ardente action de pompage et de léchage, sa langue fouinant dans tous les coins et recoins pour saisir la `substantifique moëlle' aurait dit Rabelais.

Les garçons se branlaient devant le geste de leur copain qui les étonnait mais les émerveillait en même temps. Ils n'auraient jamais cru que Ricardo puisse trouver autant de plaisir à lécher le derrière d'un homme. Si tel était le cas, s'il éprouvait vraiment tant de plaisir, ils se demandaient si eux-mêmes finalement n'éprouveraient pas la même ardente passion en accomplissant ce geste qui, à priori, pouvait leur sembler dégoûtant et dégradant. Ricardo, lui, ne se posait plus de questions, il vivait son plaisir......et Mark aussi bien sûr.

Après un bon dix minutes de cette scène hallucinante pour les garçons, Mark annonça à Ricardo que le moment était venu de lui faire hommage avec sa belle queue. Le garçon se lubrifia le fion de salive d'un geste mâle et assuré et pointa son gland vers la serrure de la porte du paradis. Comme il n'avait jamais fourré de fille, cette pénétration allait être sa première. Il se foutait bien alors de la nature du trou, surtout qu'il avait cette chance incroyable de vivre cette grande expérience devant l'auditoire de ses copains comme preuve ultime de sa masculinité (hum! hum!). Il était trop envoûté par la circonstance pour sentir la différence et percevoir la subtilité du piège.

Il pénétra lentement en Mark, s'assurant régulièrement de la progression plus ou moins en douceur de ses gestes. Parvenu au fond du saint des saints, il fit entendre le claquement de son ventre contre les fesses de Mark et regarda ses copains comme pour leur dire : « Voilà! J'ai atteint le sommet de l'Éverest. Vous pouvez maintenant m'applaudir» ; ce qu'ils firent néanmoins à leur façon en accélérant le rythme de leur branlette et en soupirant bien fort.

Le garçon débuta ses mouvements de va et vient comme un professionnel de la copulation. Il relevait un genou, de préférence celui qui permettait à ses copains de mieux voir sa pénétration. Il se retirait presque complètement et s'enfonçait de nouveau jusqu'au fond d'un seul coup. Il faisait toute une série de petits coups, la queue presque sortie et replongeait de nouveau d'un seul coup. Il demeurait au fond quelques secondes et brassait ensuite son ventre contre le fessier de Mark comme s'il tentait d'aller plus au fond que le fond.

Il demanda finalement à Mark de se retourner et le pénétra dans la position du missionnaire. Mark, par son regard insistant, attira ses lèvres sur les siennes et le garçon, trop emporté par ses sensations, ne se rendit pas compte qu'en embrassant son partenaire masculin durant l'enculade, il montrait plus qu'une pulsion sexuelle. En fait, il exprimait tout simplement un désir homosexuel; ce que pourtant il n'aurait pas voulu que ses copains voient. La force du plaisir lui faisait perdre le contrôle de l'expression de ce dernier. Il était vraiment lui-même précisément au moment où il aurait voulu montrer qu'il était un autre. Toutefois, personne ne le blâmait, car chacun des garçons savait fort bien qu'à sa place, il aurait sans doute fait de même. Sans s'en douter, il leur apportait la sécurité et la confiance pour les rencontres à venir.

Excité et épuisé par ses efforts pour performer, la langue collée sur celle de Mark, il finit par émettre un grand râle et se vida les couilles dans le cul de Mark qui expédia lui-même sa semence presque au plafond tant le jet fut propulsé haut dans l'air.

Ricardo sortit lentement sa queue de son trou de gloire et se laissa choir sur le sol. Felipe et José, plus néophytes, éjaculèrent de nouveau comme pour l'acclamer. Rico se leva, approcha sa belle queue de la bouche de Mark et vint y déposer sa deuxième production liquide, histoire qu'un d'entre eux au moins respecta la convention prévue pour cette soirée.

Les garçons reprirent leur souffle et enfilèrent lentement leurs vêtements. Ils causèrent encore un moment puis se jurèrent de refaire des rencontres comme celle-là au moins à chaque semaine. Ils abandonnèrent ensuite Mark à l'intériorisation de son œuvre, à la jouissance de l'accomplissement d'une première mission, à la rêverie d'une prochaine et à une lourde et sournoise culpabilité.

À suivre...Big Apple 16 : Prochain épisode : La petite perle noire des Antilles

Alexandre

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