Bangkok Blues 3 Une fin d'après-midi à Jompsien
Quelques jours après notre soirée avec le beau soldat thaïlandais, David et moi avons décidé de passer quelques jours à Pattaya. L'endroit est assez sordide et détestable, mais je pense que c'est une chose à voir. Rares, pour ne pas dire inexistantes, sont les petites villes du monde transformées en «bordels». C'est malheureusement le cas pour Pattaya. Elle a acquis cette réputation au cours de la guerre du Vietnam quand les «marines» américains allaient s'y vider les couilles en permission. Joli village de bord de mer, Pattaya est devenue, avec les années, le plus vaste bordel du monde avec plus de 10,000 prostituées et je ne sais pas combien de prostitués.
La ville s'est développée de manière si anarchique que la plage est maintenant extrêmement polluée. Rares sont les téméraires qui s'y baignent encore. Il est donc recommandé d'aller un peu plus au sud (une vingtaine de kilomètres), à Jompsien, où les plages sont un peu plus propres. C'est donc ce que David et moi avons décidé de faire cette après-midi là afin de profiter un peu du soleil et du «farniente».
Nous étions allongés sur le sable, entourés forcément par de nombreux jeunes prostitués thaïs qui se rendent quotidiennement à Jompsien. Ils espèrent y rencontrer des clients étrangers, riches de préférence, si la chance leur sourit. Ils espèrent faire une pause dans leurs efforts de drague et faire assez de sous avec une seule rencontre pour en envoyer à leur famille, le plus souvent pauvre et nécessiteuse, oubliée quelque part dans le Nord Est ou dans les faubourgs malsains de Bangkok comme à Klong Thoï, le bidonville de la capitale. C'est alors que passèrent devant nous deux beaux mâles occidentaux. Le plus jeune devait avoir environ 28 ou 30 ans. C'était de loin le plus beau; grand, mince, les cheveux châtains décolorés par le soleil et rendus presque blond doré, musclé comme un athlète, bronzé également partout, du moins la partie visible du corps, couvert d'un simple maillot rouge vif et parfaitement ajusté pour laisser voir une magnifique «banane» lascivement couchée de travers dans les plis du maillot.
Son compagnon, plus vieux (il devait avoir environ 45 ans) et qui semblait aussi son protecteur, marchait à ses côtés avec la fierté d'un César ramenant à Rome comme trophée un Vercingétorix vaincu mais couvert de l'aura glorieuse d'un grand guerrier. Sa défaite n'enlevait rien à sa splendeur au point qu'on eut dit que le vrai vainqueur n'était pas celui qu'on croyait. Mais le plus vieux n'était pas mal non plus. Bien fait, les cheveux marron assez courts, il était glabre et ses pectoraux développés montraient qu'il prenait grand soin de son corps afin de plaire le plus longtemps possible à des types «Beach boy» tel son jeune compagnon.
Quand ils passèrent près de nous, j'ai reconnu l'accent bien de chez nous quand le plus vieux fit remarquer au plus jeune la grande beauté de plusieurs des garçons qui traînaient sur la plage. Surpris de trouver si loin de chez moi deux Québécois en vacances, je les ai interpellés. Ils furent aussi surpris et ravis que moi de cette rencontre à la fois imprévisible, agréable et, avouons-le dans leur cas, rassurante. Ils étaient en Thaïlande pour la première fois et n'étaient arrivés que depuis deux jours. Un agent de voyage gay de Montréal leur avait organisé ce voyage de tourisme sexuel mais ils étaient un peu perdus au milieu de cette jungle de jeunes fauves affamés, séduisants mais aussi hélas, pas toujours rassurants. Que fallait-il faire? Comment les approcher? Devait-on se fier? Fallait-il les suivre ou les inviter? Des foules de questions les hantaient tandis que leur queue éprouvait de sérieuses difficultés à se maintenir au repos devant un tel étalage de «confiseries».
Emballés par la conversation et par l'alternance de questions et réponses qu'elle suscitait, nous ne regardions plus vraiment autour de nous jusqu'à ce que le beau Réal (c'était le prénom du plus jeune des deux) nous fît remarquer qu'un beau garçon thaï, délicat, petit, mais parfaitement découpé, revêtu d'un maillot bleu marine allait régulièrement allonger ses jambes dans la mer, les écartait et semblait baisser le devant de son maillot pour se masturber. En effet, on voyait sa main droite faire les mouvements typiques de l'exercice tandis que sa belle tête aux cheveux ébène était rejeté vers l'arrière comme pour mieux jouir du plaisir qu'il semblait se donner. Au début, on se moquait de Réal vitupérant son imagination trop délirante. Mais, peu à peu, on se rendit compte qu'il devait avoir sûrement raison. Je m'offris pour aller en éclaireur.
Quand je parvins à la hauteur du garçon, il ramena son pénis bien gonflé dans son maillot marine et, sans paraître gêné le moins du monde, me salua gentiment à la thaï avec léger waï (salutation typique en joignant les paumes à hauteur du nez).
Quand je me suis excusé d'avoir interrompu son «activité», il me sourit avec un air d'incroyable innocence avant de me dire : « Maï pen laï! (Cela n'a pas d'importance). Je vais recommencer tout à l'heure. Je ne peux pas m'arrêter. Je me masturbe plusieurs fois par jour, souvent avec mon jeune frère» qu'il m'indiqua assis plus loin sur la plage, les coudes sur les genoux relevés.
Il avait dû remarquer notre petit groupe antérieurement car il ajouta presque immédiatement : « Vos amis et vous êtes vraiment beaux. Surtout celui qui porte un maillot rouge! (Il montra Réal) Mais l'autre aussi avec le short jaune. (Il montrait David). J'aimerais bien les voir se masturber» dit-il en exposant un magnifique sourire. «Rien de plus facile, je crois» lui répondis-je. « Je peux organiser cela si tu veux. Ton frère pourrait aussi venir avec nous». «D'accord répondit-il, mais on ne fera pas autre chose que de se masturber. J'aime pas les enculades et les choses du genre.» Je l'ai rassuré sur nos intentions et je suis allé raconter tout cela à mes copains en leur faisant en même temps une offre presque incontournable. Réal était tout excité et bandait déjà. Il nous montra d'ailleurs sa réaction presque sans gêne hormis une légère rougeur autour du cou. David ravala sa salive et cessa de parler comme d'habitude continuant ses éternelles remises en question à chaque fois qu'une expérience sexuelle nouvelle était en vue. Mais je savais maintenant qu'il ne résisterait pas à l'appel de ses hormones. Paul, c'était le nom de l'autre Canadien, était ravi de pouvoir enfin s'offrir, mais surtout d'offrir à son beau Réal, la première prime de son accompagnement en Asie.
Je suis retourné conclure mon marché avec le jeune Thaïlandais, rejoint maintenant par son jeune frère, et nous avons pris le chemin du stationnement. Nous avions chacun une moto. Sun, le plus vieux des deux Thaïs, celui qui se masturbait sur la plage, monta derrière Réal, son beau Réal, au grand dam de Paul qui semblait pas mal jaloux. Prasit, le plus jeune des frères, monta derrière David. Paul et moi roulions seuls sur nos motos et dirigions la «caravane» vers notre appartement de Pattaya.
Notre appartement était composé d'une vaste salle de séjour servant aussi de salle à manger et d'une cuisinette, le tout s'ouvrant sur un large balcon avec vue sur la mer. Une grande chambre à coucher à deux lits doubles était séparée du séjour par un petit couloir sur lequel donnait la salle de bain.
À peine étions-nous entrés dans l'appartement que Sun commençait déjà à se caresser le devant du maillot bleu marine et une bosse venait en gonfler les formes. David alla chercher une bouteille de whisky Black Label et quatre verres. Chacun en prit une rasade même le plus jeune des frères qui ne devait pas avoir plus de 17 ans.
Sun, terriblement excité, sortait la queue de son maillot et nous montrait ses talents de masturbateur avant même qu'on déclenche le signal du branle-bas, sans vouloir faire de jeu de mots. Il se leva finalement brusquement et se rendit dans la chambre où il prit place sur un des grands lits en invitant son frère à s'étendre à côté de lui sur le même lit.
Juste à me rappeler la scène, mon slip est gonflé et je me demande comment je vais me rendre au bout de ce chapitre sans me branler.
Paul, David et moi les suivîmes dans la chambre. Déjà les «boys» avaient enlevé leur maillot et, assis confortablement sur le lit, les jambes allongées, le dos appuyé contre la tête de lit, ils avaient empoigné leur joli manche de bambou thaï, brun presque bleu, entouré d'une crête de poils noirs et drus et soutenu par une belle petite poche à deux billes foncée, lisse et serrée qui ne rebondissait même pas sous les soubresauts des mouvements de branle.
Sans dire un seul mot, Paul rejoignit Réal d'un côté du lit tandis que David et moi allions nous installer de l'autre côté du lit pour regarder les deux frères donner leur show. La moitié de la queue de Réal sortait déjà de l'élastique de la taille de son beau et sexé maillot rouge. Elle était longue et lisse, circoncise, avec un gros gland rose qui la dominait magistralement. Le short de David formait une énorme tente devant lui et celui de Paul laissait voir une belle tache humide et assez gluante devant le sien.
Moi, j'ai voulu donner un signal de branle en baissant mon slip de bain de manière à découvrir complètement mon sexe et à l'afficher au regard des deux garçons mais aussi à celui de mes compagnons de branle. J'ai mis mon poing autour de ma queue et j'ai amorcé les premiers mouvements en vue de vider ma boîte à jus.
Réal me voyant faire, m'imita et, après avoir exposé sa queue au complet en baissant la devanture de son maillot rouge, le retira complètement et entreprit de se branler. Sun était hors de lui. Il en bavait. Il avait les yeux exorbités, fixés en direction de la queue de Réal. Son petit frère regardait plutôt de mon côté. Sun fixa ensuite David et lui dit : « Phom chop duu khun! Chaok whao! (Je veux te voir! Branle-toi!)» J'ai traduit pour David que cet ordre stimula et décida d'agir. Il retira son short jaune et montra ses magnifiques joyaux aux deux Thaïs ébahis. Il commença à masturber sa belle, longue et grosse queue. Il y avait de la salive au coin des lèvres de Sun et son petit frère aussi en bavait.
Les longs filaments de liquide pré-éjaculatoire perlèrent au méat des Thaïs qui le récoltèrent avec leurs doigts et le léchèrent allègrement. J'ai indiqué aux Thaïs que la prochaine récolte serait pour nous. Sun sourit et ajouta alors que notre propre production serait pour eux. Entendant la traduction que je fis de la demande des jeunes Thaïs, mes compères laissèrent couler par excitation une bonne giclée de liquide pré. Les deux garçons se précipitèrent, Sun vers Réal, Prasit vers David et récoltèrent le liquide dégoulinant et s'en léchèrent les doigts. Paul et moi, nous nous sommes penchés vers les garçons et c'est leur liquide qui vint satisfaire notre soif de jus de queue.
J'avais deux désirs qui me hantaient mais je n'arrivais pas à les exprimer. Je voulais lécher le cul de Sun pendant qu'il se branlait et je voulais aussi lécher celui de Réal qui me plaisait beaucoup. David aussi m'excitait toujours mais je l'avais déjà goûté. Le hasard vint à mon secours. Sun se leva et se mit à genoux sur le lit nous montrant ainsi son beau petit cul lisse, soyeux et glabre de jeune asiatique. Il écarta ses fesses et glissa son doigt sur son trou tout en le caressant.
Au bout d'un moment, il l'enfonça un tout petit peu à l'intérieur. Je n'ai pas pu résister. J'ai monté sur le lit et je suis allé retirer sa main pour sentir le doigt qui avait eu le privilège de visiter son cul. Sun parut enchanté du désir qu'il avait réussi à provoquer mais c'est Réal qui réagit le plus en soupirant très fort et en disant : « Wow! Je veux sentir ça moi aussi!»
Il me remplaça sur le lit et vint mettre son nez et sa bouche sur le cul de Sun. La position que Réal prenait en fouillant le cul de Sun me donnait à la fois visibilité et accès à son cul à lui. Je ne l'ai pas laissé attendre. J'ai mis mon nez entre ses deux fesses en les écartant bien et j'ai respiré fort l'odeur du beau Québécois musclé dont le maillot rouge m'avait tant excité durant l'après-midi. Réal soupirait et disait : « Oh oui! Mange-moi, Alex! Vas-y! Sens-le comme il sent bon le ptit gars!» Il eut donc droit au grand jeu ce qui eut pour conséquence de l'amener à m'imiter sur le cul de Sun qui râlait de plaisir.
Voyant la scène qui les faisait bander au point de jouir, Paul et David étaient tenté d'entrer dans le jeu. L'occasion leur fut fournie par le jeune Prasit qui, se plaçant sur l'autre lit dans la même position que son frère, attira vers lui ce qui restait d'assistance disponible soit Paul et David. David plongea la figure dans le cul de Prasit, ce qui était nouveau pour lui (je n'osais croire aux progrès réalisés par David depuis qu'on s'était rencontré). Il avait bien goûté du militaire Surin mais par l'entremise de ma propre langue seulement. Le contact direct, c'était la première fois. Je l'entendais respirer fort et j'entendais les coups de langues qu'il donnait en remontant la vallée intime de Prasit.
Paul fit ce que je faisais à Réal, c'est-à-dire qu'il lécha avec ferveur le cul de David. Ne connaissant pas les résistances de David en matière d'homosexualité, Paul croyait que David s'assumait complètement. Il décida alors de plonger un doigt dans le cul de David et de l'enfoncer le plus loin possible. David se braqua, se retourna et le regarda presque avec colère. Mais, lentement, il se détendit et laissa Paul s'amuser tout en y prenant lui-même sans doute son plaisir.
Contrairement à toute attente et à ce qui avait été conclu sur la plage, Sun dit à Réal en Anglais : «Fuck me!» Réal ne chercha pas d'autres explications et enfourcha le jeune Sun qui râlait, soufflait et en redemandait sans cesse. Il avisa son jeune frère Prasit, en tournant la tête dans sa direction, qu'il devrait lui aussi profiter de la situation merveilleuse qu'ils étaient en train de vivre.
Prasit, dans un Anglais encore plus étrange que celui de son frère (prononciation à la thaï où les mots sont souvent chuintés), il tourna la tête vers David qui lui léchait le cul et il chuchota : « Please (Pliiise)! Fuck me (Foueuk mi)! »
David, oubliant cette fois-ci les préventions essentielles qui l'avaient fait reculer à Bangkok au A bar, s'enfonça tout naturellement dans le cul de Prasit. Je l'entendais gémir de plaisir. Il s'amusait comme un grand fou dans le cul de ce garçon qui remplaçait tout à coup tous les vagins dont il était privé depuis son départ du Canada. Il semblait s'abandonner enfin au plaisir tel qu'il se présentait, garçon ou fille, et peut-être même seulement garçon, selon les conclusions auxquelles ses expériences nouvelles allaient le conduire.
J'ai changé de place avec Paul et je me suis glissé sous les fesses de Prasit de manière à voir entrer et sortir de son beau petit cul, la belle queue de David. Je me branlais devant ce spectacle. Paul prit la même position que moi et contempla le spectacle de Réal enfonçant son morceau dans le cul serré de Sun. La tension monta d'un cran suivie par des souffles plus courts et plus profonds. On sentait qu'on approchait du terme. La pièce était inondée des odeurs de mâles en chaleur. Ça sentait les pieds, la crème solaire, l'eau de mer, la queue un peu poissonneuse, la sueur de gars, l'eau de Cologne usée, le whisky, les épices thaïlandaises, le cul qui a eu chaud et qui dégage des effluves acides, âcres et piquants avec un soupçon de pisse à peine perceptible. J'aurais dormi là-dedans le reste de ma vie.
La pression continuait de monter quand un grand râle monta du ventre de Réal. Il éjacula dans Sun au moment où il sentit sur sa queue les contractions du cul de ce dernier provoquées par sa jouissance. Paul éclata quand il vit la queue de son Réal sortir toute dégoulinante du cul de Sun.
Entendant les jouissances sur le lit voisin, David lâcha prise et se vida dans le cul de Prasit qui gicla sur la tête du lit. Quand je vis, à mon tour, la queue de David sortir triomphante et gluante du cul de Prasit, j'ai laissé jaillir ma propre éruption. Chacun reprit une contenance et rassembla sa dignité.
On repassa au salon où l'on se servit un autre whisky. Mais on resta tout nu et collé de sperme et de sueur. Avant d'aller dîner, le soleil étant maintenant couché, on s'installa dans le salon pour un véritable «circle jerk», Sun ayant recommencé à se branler devant tout le monde, il éveilla de nouveau notre libido.
Ce fut une vraie scène de branle en commun, très excitante et hautement satisfaisante pour Sun dont c'était vraiment le plus intense des fantasmes. On se doucha ensuite. On aurait bien voulu amener les garçons au resto avec nous, mais, ils n'avaient pas de vêtements autres que leur maillot. On alla donc les reconduire au coin de la rue où ils habitaient. On leur donna cependant assez de sous pour qu'ils puissent se payer un très bon repas et quelques bons plaisirs.
On les revit deux jours plus tard à Jompsien et ils vinrent de nouveau à l'appartement toujours en compagnie de Paul et Réal. Ce fut encore une jolie partouse.
Puis Réal et Paul quittèrent Pattaya pour Bangkok car ils avaient loué un bangalow dans la région de Kanchanaburi, près de la rivière Kwaï, là où a été construit le fameux pont. Je n'ai eu de leurs nouvelles que quelques mois plus tard à Montréal. Le beau Réal avait pris ses distances et ne voyait plus Paul qu'à de rares occasions.
David et moi décidâmes de partir à Phuket.
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J'ai aussi malheureusement appris quelques années plus tard, mais quelle triste conclusion pour ce chapitre, que Paul avait été assassiné à Montréal, chez lui, par un jeune voyou qu'il avait ramené d'un bar du Centre-Ville.
Alexandre
À suivre??Bangkok Blues 4 : L'ermite de Krabi